Très certainement, Mademoiselle Himmelfarb! Cela me ferai très plaisir de discuter de se sujet avec vous. Mais, pas aujourd’hui Je ne pense pas que le moments s'y prête.

N'oubliez pas que chaque peuple est différent, Dame Chrysalide! Ce que vous considérer comme une broutille, peut-être la pire des insulte pour un autre. Bien qu'en général, cela est assimiler dés le début des contacts avec d'autres civilisations, il arrive que certains ne soient pas encore totalement prêt à ce genre de chose. Et cela peut engendrer des conflits sanglants. Des efforts doivent être fais des deux cotés, mais surtout par celui qui est le mieux préparer a faire ces efforts. Mais, inutile de continuer plus loin cette conversation. Je vais aller me balader un peu. Si vous voulez discuter avec moi, prononcer mon nom, le vent me préviendra, et je viendrais.

Chrysalide se concentra sur l'eau qui courrait tranquillement selon son destin, sur l'air qui soufflait conformément aux courants de la basse sphère de cette planète et aux bruissements de tous les êtres vivants, oiseaux comme rongeurs...

La question le prit au dépourvu. Il en éprouva aussi un léger pincement au coeur. Celle-ci lui rappelait sa vie. Il appréciait la poésir, savait apprécier la danse ou encore certaines peintures et sculptures. Il les appréciait, elles le rendaient, non peut être pas heureux mais un sentiment approchant, tout autant qu'elles l'attristaient.

Il avait dévoué sa vie à la guerre, à la survie, à l'exploration. Il détenait de nombreux savoirs mais était incapable d'atteindre de tels niveaux de beauté et, disons le, de sensualité. La seule chose pouvant l'approcher, et encore de loin, était les petits dessins qu'il couchait sur le papier quand il en avait le temps.

Il soupira. Voilà de nombreux cycles qu'il ne l'avait pas eut. Pas eut ou pas prit? Il savait que la seconde option était plus proche de la vérité. Il ne prenait pas ce temps simple qu'était celui de la détente.

Je crains de n'avoir pas véritablement la fibre artistique Mademoiselle. Je sais apprécier certaines choses mais c'est à peu près tout. Il fut un temps où je m'adonais au dessin. Oh rien de bien évolué ou sophistiqué. Simplement des crayonnés sur un carnet, réalisés au fusain mais c'est à peu près tout.

Ma vie fut tournée vers la guerre et dévolue à la défense de mon peuple. Ais-je développé un certain art guerrier? Oui, cela est possible. Les Katas de nos ancêtres ont berçés ma vie et continue aujourd'hui. Certains les assimilent à des danses, peut être est-ce leur fonction première. Aujourd'hui nous les pratiquons dans le cadre des entrainements de certaines troupes. Nous sommes peu à les maitriser, du moins dans leur intégralité.

Et vous même?

Ils continuaient d'avancer doucement. Les Cynos suivant Suno, les gardes d'Alice la suivant. Ils formaient un drôle de cortège, à n'en pas douter.

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Tarlen baissa la tête aux paroles de la commandante ; Maitresse ; Chrysalide. Il savait que Suno n'avait en aucun cas voulu la vexer, simplement éviter un désaccord encore plus grand entre les personnes ici présentes.

Avant qu'il n'ait pu ajouter quelque chose, il se rendit compte qu'elle ne l'entendrait pas. Elle semblait en méditation, comme Suno l'avait été quelques temps auparavant. Il ne la dérangea pas.

Il appuya sur un des appareils qu'il avait à sa ceinture. Un grésillement se fit entendre. Il ferma les yeux, ses sens en éveil, pleinement. Ne ressentant aucune présence, la commandante Retiel passée en dehors de sa propre perception. Il porta ses mains à son masque. Un bruit de mécanisme se fit entendre. Il enleva alors doucement son masque et regarda la commandante, du moins là où elle se trouvait quelques instants avant.

Il inspira longuement. Remis son masque. Appuya sur l'appareil et reparti vers le groupe.

"Moi ? Oh, c'est d'une affligeante banalité."

"Je suis claviériste, c'est lié à mon éducation, et peintre, autodidacte cette-fois. Pratiquer m'aide à me recentrer."

"J'espère que ça ne vous ennui pas trop ? Ce lieu est vraiment... Intéressant à croquer."

Elle n'était encore jamais aller dans ses jardins depuis son arrivée. La guerre contre les Pro-Zetrane, les discours archaïque de ce commandant "je m'sent plus", et les visions qu'elle parvenait à voir l'avait obliger à s'occuper d'affaire plus importante.

Ces parfums, et cette merveille, une palette de couleur au milles tons et cette atmosphère paisible et calme.

Le son des coulis de l'eau encore les plantes et les végétaux finissait par envoûter Daenerys.

Il laissa sa main lui échapper et mit les siennes dans son dos. Croisées, il fit un léger signe et les Cynos se déployèrent. La voyant sur le kiosque et se pencher, il en fit le tour et s'approcha de la rive, la cascade face à lui.

Le fracas de l'eau emplissait l'air d'un tumulte feutré. La nature semblait se développer ici sans contrôle mais tout en étant ordonnée.

La fraicheur dégagée par la masse cristalline se répendait et faisait baisser la température ambiante pour donner un cocon d'apaisement. Suno inspira profondément plusieurs fois, comme pour s'imprégner de l'air ambiant. Une légère odeur d'ozone montait et donnait un parfum particulier aux effluves florales présentes. Le mélange des deux était des plus intéressant, pour un Cynos en tout cas.

Il se retournait quand il avisa l'interface holographique qui se matérialisait. Il trouva cette innovation pratique et très curieuse. Il faudrait que les chercheurs Cynos se penchent dessus afin de faciliter certains travaux des divers explorateurs et de leurs équipes de recherches.

Il la rejoignit sur le kiosque et la regarda croquer ce paysage. Il regretta d'un coup de ne pas avoir ces talents ci. La seule chose qu'il pouvait associer ici était le lieu parfait pour entreprendre les divers Katas enseignés par ses maîtres. Le lieu s'y prêtait parfaitement : il respirait la tranquilité, l'osmose et la symbiose des éléments naturels et civilisationnels.

Il regardait Alice organiser sa peinture quand il avisa un mouvement à sa périphérie. Les deux Cynos avaient eut la même idée que lui mais la mettait en pratique. Ils avaient commencé à "danser". Suno s'approcha du rebord et les regarda. Ils éxécutaient ici les mouvements les plus parfaits de l'art de combat Cynos. Il ne savait pas si Alice et ses gardes allaient prendre toute la mesure de la rareté de cet vision. Les autres personnes ayant vu ces "danses" étaient mortes désormais.

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Tarlen suivait le chemin que Suno et la représentante officielle avait prit pour aller au kiosque. Il avait vu les plans et savait où aller. Au détour d'un sentier, il avisa une jeune femme blonde. il avait déjà vu son visage à l'Assemblée.

La commandante Daenerys Targaryen.

Il se stoppa et s'inclina légèrement.

Contente de trouver ici un commandant d'un respect simple elle s'inclina à son tour.

Elle semblait être emporter par la grâce du pollen et le chant de l'eau, son habit de coton fin, léger la rendait plus légère et immaculée.