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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 
07/01/311 ETU 11:22 
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Score : 6
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Le magister souriait ce qui ne lui arrivait que peux en public. Il était content de revoir son amie la rouquine et amusé par les hormones bouillonnants de son p'tit nouveau. Qu'est-ce que j'foutais rouquine ? Boaf des broutilles, on a rajouté une aile à la bibliothèque des existants car en tombant sur certaines planètes on a découvert de nouvelles archives donc on complète notre savoir sur cet univers. Et pis avec melpomène on s'est mis une race d'anthologie et on a pas émergé pendant presque 10 cycles, bref un joyeux boxon à la caste, héhéhé. Se tourne vers le commandant Nadeau et observe sa position défensive: les jambes bien campées, la posture méfiante, prés à lui sauter à la gorge ou à prendre ses jambes à son cou. Hey roland, détends-toi du slip, j'ai pas l'intention de te claquer l'beignet pour le plaisir, j'ai eu mes croissants ce matin t'as d'la chance. Vas-y défoule toi, chuis d'bonne humeur, profite si ça te permet de t'affirmer... Pour tout t'dire j'ai l'habitude que les p'tits nouveaux mesurent leur courage en essayant de faire les malins quand j'débarque en ville. héhéhé. J'ai pas d'complexe, à part peut-être de taper un peu fort malgré moi, et pour ta gouverne, j'suis l'magister corum, dirigeant de la Caste des Existants, un des derniers représentants de feu la célèbre Organisation qui il y a quelques cycles encore servait d'excuse à ta môman pour te faire finir ta soupe: "sinon il vont venir te découper les entrailles de l'intérieur et ils y jetteront des embryons de tyrannides !" mouahahaha Dans mes placards y a surtout des bouquins qui me permettent de dire que tu cites un auteur apocalyptique, Isaac Asimov, qui a écrit la bible "Foundation". D'ailleur dans la version original c'était plutôt un truc du genre: "Violence [...] is the last refuge of the incompetent" et si tu cites la totalité il continue par: "Je considère en tout cas la violence comme une moyen peu économique de parvenir à ses fins. Il y a toujours de meilleures méthodes, encore qu'elles soient parfois moins directes." Justement dans ma hotte des foudres de guerre par milliers de milliards, tellement je suis vieux je peux même me permettre de me faire tirer 1000 milliards de leems et débarquer avec le sourire. Je suis plus économe à ce stade, mais des guerres j'en ai fait, là j'essaye de reconstruire alors me tente pas. J'ai rosser plus de commandants qu'il n'y en a de vivants dans cet univers au moment où j'te parle, donc ouais, j'me la pète, mais je suis un vieux d'la vieille et on m'appelle pas l'camionneur pour rien. Si tu veux m'éduquer pas d'souci, chuis ton homme et plutôt deux fois qu'une, mais vu qu'tes un potot d'la rouquine j't'invite à chercher au delà des apparences et à me demander pour noyel des technos zolie plutôt qu'des foudres de guerre par milliers dans tes p'tits souliers. Chuis sympa et j'ai augmenter mon capitale patience avec le temps, mais m'chatouille pas trop, ça marche ? Il fit un clin d'oeil au commandant et se retourne vers son amie la guerrière. Bon alors Xéna, j'ai loupé quoi ?
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 
07/01/311 ETU 17:38
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Score : 3
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Décidément, le pauvre Nadeau s'en prenait de tous les côtés avec sa façon inhabituelle de s'exprimer en société. Sûr qu'il allait apprendre à tourner sa langue dans sa jolie bouche avant d'avoir du poil au menton ! Morganne était hilare ! La fraîcheur de Nadeau la ravissait finalement ! Ce que t'as raté, mon Poulet ? Pas grand chose... Disons qu'on est trois ou quatre à se bouger pour renouveler le cheptel. Et on n'est pas peu fier d'avoir déniché quelques perles. (Clin d'oeil à Nadeau) D'ailleurs, c'est sympa à Doe et à toi de participer à l'émancipation de ces peuples. On se sent moins seuls... Pis autrement, la routine des Assemblées, les voeux de Coaline Balsa, les beuveries, les coups de gueule... bref, que du déjà vu ! Tu devrais amener Melpomène dans ma taverne... Sûr qu'elle y apporterait la petite flamme qui y manque encore !
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Cdt. John Rackham
Respect diplomatique : 604 
07/01/311 ETU 18:45
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Score : 3
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Jenah était allongée sur son siège, un peut en retrait. Elle semblait fatiguée et de légers cernes étaient marqués sur son visage. La Renégate fit signe à Morganne : Pssssst ! Momo ! Arrêtes, si t'invites la Melpo y vont encore faire la java toute la nuit ! Ca se voit que tu ne les a pas comme voisins ! Bon, c'est pas qu'ils ne soient pas sympa, mais bordel, j'ai pas dormi pendant 5 cycles d'affilé avec leur garden party ! Au fait, Bienvenue à vous, commandant Nadeau ! Longue vie galactique !
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179
07/01/311 ETU 20:18
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Message édité -
Score : 3
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Putain... cèdes-moi ta planète contre une hyper tranquille ! J'ai... Je VEUX faire la fête, moi ! Depuis que les Korrigans m'ont invitée à leur fête, je ne rêve que de danser et faire les quatre cents coups ! Depuis que Nakamura est mort, je me morfonds comme une idiote... je veux revivre et m'éclater ! Ras le cul des vieux qui me claquent dans les doigts !!! Bon... ya Ori... c'est vrai et c'est que du bonheur. Mais lui, il faut que je lui laisse le temps, c'est pas un rapide... Plutôt un solitaire qui se reconvertit... Alors, je fais quoi en attendant ? Merde ! Hey... Le tricorne à plumes... je veux m'amuser ! Et avec la vieille copine de Coco, je sais que je vais me pisser aux culottes...
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Cdt. Nadeau
Respect diplomatique : 50 
08/01/311 ETU 01:50 |
Score : 4
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Se reposant contre une des colonnes de la salle, Nadeau, écoutait tranquillement le monologue du Ô combien grand Coco. Lime à ongle à la main, ben ouais, faut pas égratigner ces Dames^^, il la rangea une fois l'exposer du Ô combien grand Magister terminé. Tout d'abord, ne parle pas de mon slip, je n'en porte pas, de couche non plus, et puis tu pourrais être jaloux de ce qu'il y a dedans, dans mon fooolse. Sa Sainteté toute Puissante et Sacrée, le seul et l'unique Magister Corum, Dieu vivant et bienfaisant entre toutes les Galaxies, détenteur de droit de vie et de mort sur l'ensemble de l'Univers, et quoi encore ?! Moi, tout ce que je vois, c'est que t'es une relique, une pièce de musée, grand tas de muscles, qui cherche à impressionner le premier venu (moi) et qui vit sur sa carte de visite. Tu te la pètes, ouais, un peu trop, tes muscles, ton vécu, ta tune, ton camion, ta relox aussi? T'as dis feu "Organisation", ben ouais, tu vis dans le passé Coco, c'est beau les contes, le soir au coin du feu, à se raconter les vieilles histoires et à se rassurer de ce que l'on a été. D'ailleurs, si t'avais rosé moins de Commandants, y'en aurais peut-être plus aujourd'hui, pose toi la question! Moi, je ne sais pas, je débarque, mais je me la pose la question. Ce n'est pas de plus de patience dont tu fais preuve, tu ramollis, tout simplement, Coco! Crois pas que je veuille te provoquer, je ne saurais pas faire ton éduc non plus, je suis trop jeune, moi. Je tiens de ma marraine, c'est tout, et c'est déjà pas mal! Clin d'œil à Redhair. Maintenant, si t'as que ca à faire, pas besoin d'envoyer plus de 10 de tes super warriors, c'est largement suffisant pour reprendre les quelques mondes que je détiens. Tu me feras la grâce de les rendre équitablement, à la plus belle des Commandantes et à Orishas. Bon, ceci dit, là où tu m'épates, c'est en citant les Ô combien vénérables paroles de "Marlow" et tu montes dans Mon estime. Ce pourrait-il que tu sois une Encyclopédie vivante? Dans quel cas, tu pourrais me servir et l'on pourrait faire ami-ami au lieu de se foutre sur la G... et que je sais pertinemment que cela tournerait court. Mais bon, j'ai beau être épais comme un crayon, je suis rapide comme l'éclair et souple comme un chat. Souviens-toi du Mulet et du Clown ;). Quoiqu'il en soit respect. En passant, les technos Armement semblent devenir urgentes, donc si tu veux bien me faire parvenir les niveaux 41 à 45....petit sifflement gaillard Se tournant vers Morganne Un peu de fraicheur, hein? Tu veux de la glace?
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649
13/01/311 ETU 17:45
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Score : 7
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Le magister se marrait, ce p'tit loubard des bacs à sable lui faisiat penser à son poto exculius, benji pour les intimes. Il est comique ton p'tiot la rouquine. Il se dégonfle pas comme une baudruche et il sait éviter le conflit sans se terrer sous une table, ça m'plait bien ! Si en plus il peut continuer de m'appeler sa sainteté toute puissante et sacrée pendant quelques cycles je continuerai de lui envoyer ses technos. héhéhé Il se tourne vers le commandant qui fait son possible pour conserver un semblant de prestance, appuyé sur son pilier comme s'il avait besoin d'un truc stable pour pas tomber à la renverse. Pour ce qui est d'mes cours d'histoire t'es bien comme les autres nouveaux nés: incapable de faire la différence entre l'Histoire de cet univers et les p'tites anecdotes de couloirs. Si j't'expose tout ça c'est pas seulement pour me la péter mais aussi pour que tu situes tes interlocuteurs. Je vis pas dans l'passé puisque je suis encore là devant toi à te faire la leçon. Quand aux contes du coin du feu, parles pas trop fort y en a qui dorment encore et qu'il faudrait pas réveiller. Pour ce qui est des disparus t'inquiète, je tiens mes quotas à jour, j'enlève que les mauvaises graines, chuis spécialisé dans l'épuration des boulets cosmiques et si la rouquine te qualifie de réussite je sais que j'peux lui faire confiance. Mais c'est bien de t'poser des questions, ça prouve que t'as pas que ton string de bien rempli. Quant à prétendre que je suis mou, crois-le si ça te rassure, y en a justement un qui fais l'malin avec moi au moment où j'te parle et qui est en train de comprendre que malgré mon grand âge, quand j'mets des claques ça secoue encore, Héhéhé. Et pour le côté encyclopédie ambulante, fut une époque où j'étais plus classe, j'ai même était diplomate à une époque, avec des courbettes ridicules et des mots savant sans claque à la fin. J'ai même rédigé quelques constitution avec mon frangin doe, mais la "politique politiciennne" à eu raison de moi alors on a fondé l'Organisation pour claquer les attentistes. Et puis j'ai pas d'mérite, je suis dirigeant de la caste des Existants qui a pour objectif de compiler les savoirs de notre univers, c'qui fait qu'jai deux trois bonnes références dans la manche et une grande bibliothèque à disposition. se gratte nonchalamment les parties intimes bon il s'passe quoi dans cette galaxie ? y a plein d'nouveaux dites moi ! ça m'donnerait presqu'envie de reprendre la capitale pour organiser des élections, tiens...
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Cdt. Dalek
Respect diplomatique : 3 
18/01/311 ETU 20:50 |
Message édité -
Score : 3
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Communications holographique activée maître. Rien apparu sur l'écran on entendait seulement une voix. Bonjours, je suis Dalek commandant suprême des Daleks je me présente à vous pour vous annoncez ma présence officiel à cette assemblée galactique. Je cherche aussi des commerçants qui pourrait rapidement et efficacement me financez en énergie. Pour toute infos demande et autres je suis joignable sur mon com-x. Communications holographique désactivée maître.
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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 
18/01/311 ETU 20:55 |
Score : 2
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Bienvenu a toi !
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Cdt. Cael Aeris
Respect diplomatique : 24 
20/02/311 ETU 12:17 |
Score : 6
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Un chœur cristallin résonnait dans la totalité de l'assemblée et une grande partie des couloirs se trouvait balayée par les vents lorsqu'une bourrasque ouvrit les portes de l'hémicycle. Une autre éparpilla une pile de documents sur le sol. Puis plus rien. Le silence. À quelques mètres de là, un homme, tout de noir vêtu, semblait murmurer des ordres dans un minuscule objet métallique. Il semblait particulièrement nerveux, tout son corps semblait frémir au moindre regard qu'il jetait aux alentours. ... du vice-roi. Il jeta un dernier regard par-dessus son épaule avant de disparaître dans l'ombre. C'est alors qu'une troupe, constituée d'une dizaine de gardes, déboucha à l'angle du même couloir, se dirigeant droit vers les portes, encore grande ouvertes de l'hémicycle. C'est du moins ce qu'aurait pu croire l'œil du profane, car il s'agissait en réalité d'une escorte. En effet, au milieu de ces hommes, une jeune femme au regard inquiet avançait fièrement. Ses vêtements carmins, strictes au possible, laissaient malgré tout entrevoir des courbes ravissantes. Elle avait ce je-ne-sais-quoi qu'ont les femmes de pouvoir, qui la rendait terriblement attirante. Assurez-vous qu'il n'entre pas, murmura-t-elle à l'un des gardes en passant la porte. Une fois à l'intérieur, elle s'avança au centre de la salle et prit la parole. De son côté, l'homme du couloir sortit de l'ombre, dévoilant une combinaison digne des plus grands espions, ainsi que de petites hélices accrochées à ses articulations et dans son dos. D'un geste vif, il en lança une pas plus grande qu'une paume -humaine, s'entend. Elle remonta à une vitesse fulgurante le couloir d'où provenait l'escorte lorsqu'une main gantée de rouge, toute aussi vive, la saisisse en plein vol et la relance dans la direction opposée. L'homme en noir la regarda se planter dans le mur au-dessus de sa tête avec un léger sourire. Je suis heureux de voir que vous n'avez pas perdu la main, majesté. Il avait murmuré ces quelques mots, c'était le signal. Presque aussitôt, une demi-douzaine d'hommes se matérialisèrent devant lui. Ils portaient tous un loup de la meilleure facture, et n'avaient rien à voir avec l'escorte qui venait de pénétrer dans l'hémicycle. Aucune arme ne pendait à leur ceinture, l'un d'eux avait dans la main un diapason. Un septième homme vint compléter le groupe. Que dis-je ? Un jeune homme, il ne devait pas avoir plus de 20 ans, moins, peut-être... Vêtu d'un long manteau carmin, il ne portait pas de masque, mais son maquillage laissait penser à un visage de porcelaine. D'un même mouvement, tout le petit groupe s'avança vers l'hémicycle. L'un des gardes postés devant l'entrée donna un de coude dans les côtes de son voisin en désignant l'homme en noir du menton. L'autre garde resta pantois devant le curieux spectacle de cet homme marchant normalement sans pour autant que ses pieds ne touchassent le sol. Et même lorsqu'il s'arrêta à quelques mètres de la femme qui les avait précédés, il n'eut aucun contact avec la pierre froide de la salle. Sa majesté vous remercie, excellence, lança-t-il à la femme. Elle hocha la tête en guise de réponse et lui laissa sa place, rejoignant le roi qui fixait son meilleur homme. Sa majesté vous souhaite le bonjour et vous prie d'excuser son silence. Le fait est que notre roi ne peut parler directement, et c'est donc à travers moi qu'il s'adressera à vous. Je me présente, Aïdan de Nelledil, général des armées au sein du royaume et traducteur de sa majesté. Nous sommes venues vous faire part d'un changement dans notre gouvernement; désormais, ce n'est plus Caesar Aeris, mais le dernier fils du regretté Yan, venu se présenter à vous, j'ai nommé Cael. Il désigna l'adolescent qui prit une profonde inspiration pour conserver son calme. Il avança de quelques pas, à demi entravé par ses vêtements et fit un bref mais élégant salut à l'assistance. Bien qu'il dût rester concentrer sur son traducteur, il repensa aux risques qu'ils avaient pris simplement pour se présenter à l'Assemblée dont il était en train de jauger les membres. Aïdan suivit le fil de ses pensées avant de reprendre : Comme vous l'a très certainement dit son excellence, nous représentons le peuple Aerai au sein de cet univers. Afin d'éviter toute méprise, nous ne sommes en aucun venus perturber le calme qui règne ici-bas. Pour prouver notre bonne foi, permettez-nous de vous offrir en spectacle un petit aperçu de notre maîtrise des arts de l'air. Le chœur s'avança et les six hommes se placèrent en cercle au ras des gradins et se mirent à chanter. Certains commandants reconnaîtraient certainement la mélodie qui s'élevait dans l'Assemblée quelques minutes auparavant. Une brise légère souleva les pans du manteau de Cael. Ce simple fait de lever le vent en chantant aurait suffit, mais Aïdan n'était pas du même avis, tournant sur lui-même il lança un sourire espiègle au jeune souverain avant de s'élancer dans les airs en tourbillonnant. L'effet fut immédiat, la brise ne soufflait plus qu'au centre de la salle, épargnant les commandants assis dans les gradins. Le chœur chanta plus fort et la vitesse du vent s'intensifia. Aïdan, de son côté, prenait son pied. Virevoltant dans l'air, il projetait ça et là ses hélices meurtrières. Toutes se rejoignirent au centre en une formation parfaite avant de revenir vers leur propriétaire qui les rattrapait au vol en décrivant des figures. Rien de réellement beau là-dedans, c'était simplement impressionnant. Aïdan jouait avec les courants d'air pour rester à une certaine altitude, tout en "jonglant" plus ou moins avec ses hélices. Le chœur entonnait désormais un chant grave, saisissant. Le jeune aeromaître quant à lui s'éleva d'avantage dans les airs, suivi de ses armes. Enfin le chœur se tut, brutalement. Une bourrasque parcourut tout l'hémicycle en partant du centre. Les hélices vinrent se ficher dans le sol, en arc de cercle. Aïdan souleva un nuage de poussière en s'approchant brusquement du sol, sans pour autant le toucher, malgré l'absence d'air, il semblait capable, grâce à ses hélices, de ne jamais toucher la moindre surface. Il salua pompeusement, Cael eut un léger rictus, un sourire sans doute, le jeune femme applaudit, à l'instar de ses gardes. Malgré l'entrain de ses sujets, Cael décida que la prochaine fois, seule Dara s'occuperait de les présenter.
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Cdt. Cael Aeris
Respect diplomatique : 24
25/02/311 ETU 14:17 |
Score : 4
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Aïdan se recula, le chœur regagnait déjà sa place autour de Cael, puis se redressa subitement, les sens en alerte, alors qu'un vent chaud et nauséabond se mit à souffler dans l'hémicycle. Il lança un regard alentour, cherchant sa provenance, et fut surpris de voir que les Aeraì n'étaient pas les seuls à plisser le nez. Combien de commandants l'avaient senti. En un clin d'œil, il se retrouva devant son roi, prêt à le défendre, tandis que les six hommes du chœur disparaissaient, bientôt imités par l'escorte de l'ambassadrice. "Partez, Excellence ! Votre escorte n'est déjà plus là !" La voix du souverain résonna dans la tête d'Aïdan, en regardant Dara, il se rendit compte qu'elle se trouvait dans le même cas. Déstabilisée par son ton impérieux, elle chancela mais ne s'enfuit pas pour autant, allant même jusqu'à soutenir le regard noir du castrat. Aïdan soupira, ce qui lui valut un regard assassin de la part de la jeune femme. Il ressentait les craintes de Cael, même s'il doutait qu'elles fussent justifiées, il n'en restait pas moins un de ses sujets et lui devait donc obéissance, à l'instar de Dara. Faisant fi de l'assistance, tous trois se tournèrent vers les portes. L'atmosphère s'alourdissant à chaque seconde, Cael fut contraint de retirer son lourd manteau carmin, dévoilant un corps gracile, mis en valeur par des vêtements d'un blanc immaculé et d'une excentricité rare. Il lança un regard las à ses deux amis. Combien de temps cela allait-il encore durer ? La réponse l'attendait de l'autre côté du couloir. Un homme à la stature impérieuse avançait lentement vers les portes de l'hémicycle. Trois silhouettes se dessinèrent dans l'encadrement. Il enrageait. Quelques jours plus tôt, il avait expressément demandé à ses hommes de surveiller l'Assemblée afin qu'aucune d'elles n'y pénétrât. Tous lui étaient revenus inconscients, transportés jusque dans ses appartements par une force que lui seul avait réussi à identifier. Il avait espéré ne jamais mettre les pieds ici. Mais dès lors que le roi l'avait fait, il devait à tout prix se présenter à son tour, afin de s'accorder les bonnes grâces des commandants les plus puissants. La chute de la dynastie Aeris suivrait immanquablement. Lorsqu'il franchit le seuil, un vent glacé le gifla. Il n'en fallut pas plus au vice-roi pour se ruer sur cet Aïdan qui le défiait du regard. Voyant arriver Karu, Aïdan se saisit d'une hélice et la lança à toute vitesse, mais Cael fut encore plus rapide. Vif comme l'éclair, il prit une de celles alignées dans le dos de son garde du corps et la fit vriller vers l'autre. Si bien qu'elle la heurta de plein fouet dans une gerbe d'étincelle. neutralisant ainsi une parade qui eut put être fatale au vice-roi. Celui-ci recula d'un bond, aveuglé par le phénomène. Il pesta. Ayez au moins le courage de m'affronter réellement ! Je l'aurais fait si le roi ne me privait pas de ce privilège, vice-roi ! Karu partir d'un éclat de rire. Un roi ! Ce vaurien n'est pas un roi et ne le sera jamais ! Comment peut-il régner alors qu'il n'a pas plus d'attribut qu'une vulgaire femme ! Dara serra les poings, prête à se battre, elle aussi, mais Cael posa une main apaisante bien qu'autoritaire sur son épaule. Confuse, elle se dégagea mais n'attaqua pas pour autant. S'il devait y avoir duel, le roi et le vice-roi seraient les seuls concernés, et Cael ne tenait pas à ce qu'il se déroulât ici. Comment peux-tu te laisser toucher par ce monstre ?! Soutenant le regard de Karu, le roi s'avança. C'en était trop pour le jeune souverain qui s'était déjà difficilement accommodé de sa situation. Aïdan tenta de la retenir par le bras mais sa main ne toucha que de l'air. Le message était limpide, Cael était seul maître de ses actes. La température chuta brusquement. Le vice-roi soutint le regard de glace du jeune homme, mais peu à peu il dût mettre un genoux à terre. Le roi épuisait son vif. Il leva ses mains devant son visage blême. Il avait déjà ressentit cela, des années auparavant, il n'était alors que le chien du roi Caesar... __ L'homme s'écroula sans vie sur le sol de marbre de la salle du trône. Caesar le jugea en souriant, fier de lui, avant de reporter son attention sur son sujet le plus fidèle, Karu de Jal. J'espère pour toi que tes nouvelles sont bien meilleurs que les siennes, Karu. Eh bien... Il eut à peine le temps de décrocher un mot que déjà Caesar aspirait son vif. Ils étaient les seuls à en être conscients, pourtant Karu suffoquait, une main serrée sur le cœur, il tomba à genoux et dût se retenir avec son autre main pour ne pas tomber en avant. Le reflet que lui renvoyait l'impeccable marbre lui glaça le sang. Ses traits se creusaient et sa peau pâlissait à vue d'oeil, tandis que ses lèvres cyanosées tentaient désespérément de parler. Caesar avait appris que Côme lui avait filé entre les doigts. Comment ? Ça, Karu l'ignorait, et nul doute que son informateur était déjà mort depuis longtemps, bientôt, il le rejoindrait... Votre frère, Cael, est ici, souffla un garde à l'oreille de Caesar. Emmenez Karu dans ses appartements. Sa vaine tentative de retrouver Côme l'aura épuisé. Il ajouta plus bas, empêchez-le d'en sortir, il me doit encore des comptes. __ À quatre pattes au centre de l'hémicycle, le vice roi prit alors un profonde inspiration alors que la pression semblait se relâcher. Épuisé et transi de froid, il recula contre un mur, épouvanté par cette scène bien trop familière à son goût. Son regard croisa celui, impassible, de Cael. Un instant il cru y déceler une certaine tristesse mais rejeta aussitôt cette pensée : Il était aussi cruel que son aîné, son stoïcisme et les derniers évènements en étaient la preuve. Reprenant peu à peu ses esprits, Aïdan fit volte face et clama : Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter Karu de Jal, vice-roi des Aeraì ! Ne pouvant supporter d'avantage la souffrance de son frère, Dara quitta l'Assemblée les larmes aux yeux, tandis que la voix du souverain résonnait dans le crâne de son jumeau. "N'oubliez pas ce jour où je vous sauvai la vie. À l'instar de Caesar, mes sujets eux désirent plus que tout vous la prendre..." Honteux, Karu se leva, tant bien que mal, et sortit en claudiquant. Ne restaient que Cael et Aïdan. Au nom du peuple aeraì, nous vous prions d'excuser ces quelques égarements. Certaines tensions au sein du gouvernement nous obligent à prendre congé, ne nous en faites pas grief... Il salua une dernière fois avant de disparaître. Cael aurait du suivre, mais il restait figé, le regard fixé là où, quelques minutes plus tôt, se tenait Karu. Il n'avait pas agi consciemment, et cette perte soudaine de contrôle sur lui-même l'effrayait. Que diable s'était-il produit ?!
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