Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 27/04/1014 ETU 15:15 |
Message édité -
Score : 2
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Amber avait été sensible aux efforts de Zuu pour lui changer les idées et elle avait ri aux esquives du vaisseau, toujours surprenantes pour celui qui ne le guidait pas, comme dans des montagnes russes. Super ! Tu es une pilote admirable. J’aime tes jeux, Zuu… La dernière intervention d’Eithan n’avait pas eu cet effet lénifiant qu’il espérait. Amber serait dorénavant sur ses gardes et ne laisserait plus transparaître aucun sentiment. Quelque part, elle se foutait bien de Kemal. Son amitié pour Eithan était bien plus importante. Mais ce dernier semblait vouloir s’effacer et ne plus lui témoigner de tendresse… Il doutait de ses sentiments. Elle ne pouvait pas lui en vouloir après ce qu’elle lui avait révélé. Merde ! je ne suis pas meilleure que ces clones que je fais tuer ! Sauf que j’aime profondément Neal, c’est la seule différence. Après, je suis moi-même un clone et qui pourrait m’aimer ? Personne ! Autant m’y habituer. Elle s’arracha à ses pensées nombrilistes à l’approche de la planète cible et commença les approches préliminaires en tant que vaisseau guildéen. Les accréditations furent accordées et l’atterrissage se fit dans un chuintement des moteurs. La taverne était dans un piteux état. La première action d’Amber fut d’embaucher les meilleurs ouvriers de la planète pour réparer, rafistoler, décorer et embellir l’endroit. Elle fut prise dans un tourbillon délicieux qui lui fit oublier tout le reste. Quelques cycles plus tard, où elle n’avait pas croisé ses compagnons de voyage, la taverne fut ouverte et elle concocta son message : La famille O’Seven a le plaisir et la fierté de vous annoncer la venue d’un héritier, fils d’Amber et de Neal O’Seven. La fête est prévue sur la planète 7-003J en présence de la mère et de ses amis les plus chers. Venez nombreux ! Elle était sûre qu’Eithan remarquerait qu’elle l’avait remplacé par Neal comme père de l’enfant, mais elle était sereine. Cet inceste improvisé était plus propice encore à ses projets. Et puis… Eithan ne l’aimait pas, il la protégeait seulement sur les ordres de Kemal. Tous les trois attendirent donc les retours des invitations avec une impatience exacerbée. Amber avait mis un coussin sous ses vêtements pour l’occasion. Elle promenait son « gros ventre » comme un trophée bien dérisoire mais avec l’espoir que cet état se réaliserait peut-être un de ces cycles. Si elle trouvait l’âme sœur…
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Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 27/04/1014 ETU 18:59 |
Score : 3
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Allez-y, continuez ! Vous deux là, mettez ces munitions là-bas. Eithan s’enfermait dans le travail pour éviter de ressasser encore et encore les mêmes choses tel un lion en cage. Cela ne lui allait pas et nuisait à son caractère. Il avait passé les quelques cycles depuis leur arrivée à préparer ce lieu et ces hommes à combattre si besoin était. Il les avait rassemblé le premier jour, demandant si certains avaient une expérience en tant que soldats, nombreux étaient ceux ayant servis. Certains avaient même été mercenaires, bref un peu terreau. Il leur avait fait passer quelques teste élémentaires : tirs, combats mains nues, armes blanches, les bases quoi. Il y avait du potentiel et il l’avait exploité. Il avait notamment insisté sur le combat à mains nues et armes blanches. Les techniques de combat étaient fondamentalement les mêmes, il avait juste rajouté les bases ilakiennes. Ils se débrouillaient bien mais avait été surpris au départ lors de la démonstration d’Eithan. En effet, pour leur donner un aperçu de l’efficacité d’un coup de pied, il s’était exercé sur un mannequin et l’avait envoyé voltiger à une vingtaine de mètres. Il était un peu tendu. Il s’en rendit un peu plus compte lorsque sa main passa à travers un mur, certes ancien, mais tout de même. Il remercia sa constitution car il se serait briser la main sans elle. Le maniement des armes à feu ne posait aucun problème, servant presque quotidiennement. Pour les lames, les manipulations étaient lointaines ainsi il avait un peu plus insisté dessus. Il était plutôt fier du résultat obtenu. Ces hommes se fondraient dans la foule venue assisté en liesse à l’heureux événement. Il assurerait la protection rapprochée d’Amber mais les hommes, tant serviteurs que badauds, passeraient inaperçu et cela ferait la différence. Il n’avait que peu croisé Amber durant cette période, le fait qu’elle est fait passé Neal pour son mari l’avait choqué plus qu’étonné, au vu de leurs derniers échanges. Il regagna ses quartiers sans se joindre aux autres. Il devenait un peu plus solitaire, il en avait conscience mais ça le protégeait. Il pianota sur son bracelet mais rien n’était en vu. Quelques jours auparavant, il avait envoyé des sondes dans l’atmosphère, elles étaient indétectables et préviendraient de l’arrivée de visiteurs bien avant les radars. La nuit passa, paisible au premier abord mais il ne put dormir. Il se leva tôt et alla vers les balcons qui avaient été remis en état. Il ne prit pas la peine de s’habiller, il portait un simple pantalon de coton et cela était bien suffisant. En arrivant là haut il fut surpris de voir quelqu’un. Amber. Elle était debout contre la corniche et lui tournait le dos. Il s’arrêta et commença à repartir mais se ravisa. Cette situation n’avait que trop durée. Il s’approcha d’elle en silence et se mettant derrière elle, passa ses bras autour d’elle et la serra contre lui. Il la sentit se raidir. La sentir près de lui, le soulagea, il ne savait pourquoi. C’est un sacré chemin qu’on a parcouru depuis quelques cycles, tu ne trouves pas ? Tout ce que l’on a traversé. Ensemble, c’est ça qui est important, nous l’avons fait ensemble. Puis il y a eut Zuu et ses compagnons. Toute une équipe... Ce n’est pas le moment pour nous de flancher. Je me doutes que j’ai dit des choses qui t’ont blessé, bien involontairement. Je n’ai aucune envie de te blesser. Je me doutes aussi que tu te dis que je fais tout ça car Kemal me l’a demandé. Détrompe toi, j’ai choisi d’être là comme je te l’ai déjà dit. Il ne m’a rien demandé, je le fais car je le souhaite. C’est ainsi et même si je t’ai déçu, cela ne changera pas. Il avait la tête posée sur son épaule. Il l’a sentait attentive à ce qu’il disait mais il y avait toujours une forme de retenue. Il tourna la tête, pour la regarder, il vit un mouvement dans ses yeux. Elle guettait le moindre mouvement de sa tête. Il lui murmura : Tu n’es pas seule, tes doutes, tes peurs tu peux les partager. Une seule chose importe : qu’il ne t’arrive rien. C’est tout ce qui m’importe. Elle tourna la tête, leurs regards se croisant. Il l’embrassa.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 27/04/1014 ETU 19:49 |
Score : 2
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Zuu se laissa tomber contre la rambarde, au rez de chaussé. La nuit était plutôt calme, et personne n'était dans les environs. Vêtue de son kimono habituel, elle regarda les alentours d'un air las. Elle était franchement fatiguée, les derniers jours avaient été éprouvants. Elle avait pour commencer aidé à la reconstruction de l'auberge. Elle avait parcouru plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver des matériaux et des objets qui convenaient à une cérémonie comme celles qu'ils s'apprêtaient à faire. Zuu avait d'ailleurs veillé à la construction d'un magnifique jardin, possédant une allée assez spacieuse pour offrir à un cortège une arrivée grandiose, tout en étant entouré par la foule. Les deux premiers jours furent donc une occasion pour elle d'explorer la planète. Elle était assez peu avancée technologiquement, mais sa culture et ses coutumes étaient vraiment intéressantes. Avec un peu de difficulté, elle parvint à se faire passer pour une intendante, ce qui lui permettait d'être proche d'Amber lors de l'arrivée des clones. Les jours suivants, pendant la construction de l'allée et du jardin, elle s'entraîna aux arts martiaux et à la coupe. N'ayant pas de camarade d'entraînement, elle s'amusa à se promener dans les rues mal famées d'une cité dans une tenue provocante, afin d'avoir la possibilité de mettre au sol une dizaine d'adversaires violents et rapides, sans utiliser la force. Il ne s'agissait pas de soldats entraînés, mais c'était mieux que rien. Pour le sabre, elle se contenta de troncs d'arbres et de bambous. Et enfin, pendant la journée de ce jour-ci, elle s'occupa des derniers préparatifs et se mis d'accord avec Eithan. Il serait officiellement le garde du corps, et elle s'occuperait de passer dans la foule. Connaissant le visage de Neal, elle se chargerait de trouver les clones, et lorsque tous auront été découverts, elle passerait à l'action. Elle espérait sincèrement que la mission allait réussir. Votre thé, mademoiselle. Elle se tourna vers l'homme qui venait de parler. Vêtu d'une tenue simple mais plutôt esthétique, il afficha un sourire amusé. Runen. Bonsoir. Nous pouvons parler sans problème. Je me suis assurée que les alentours étaient déserts, j'imagine que toi aussi, de toute façon. Il s'approcha et posa la tassé sur la rambarde, regardant lui aussi l'horizon. En effet. Es-tu prêt ? Je le suis. Cela risque d'être délicat, mais je pense que la réussite est largement à notre portée. Zuu acquiesça doucement. Runen était venu dans un petit vaisseau. Il avait fait en sorte de ne pas être repéré, ce qui avait réussi. Arrivé sur la planète, il s'était fait passer pour un employé de l'auberge, et était à présent face à Zuu, sa couverture marchant toujours. Il s'inclina poliment, et partit discrètement. Zuu bu une gorgée de son thé, et se posa sur la rambarde en baillant. Avant de dormir, elle voulait prendre un bain.
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Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 27/04/1014 ETU 20:44 |
Score : 3
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Le grand jour approchait. Les invités à la fête, jusque là installés dans la ville attenante, allaient bientôt surgir à la taverne pour admirer le fils prodigue de la famille O’Seven. Amber avait pris soin, pour le personnel et les autochtones, de déambuler avec un ventre proéminent, s’asseyant souvent comme pour souffler, faisant de petits caprices en cuisine, pour être aussi crédible que possible bien qu’elle n’ait pas côtoyé de femmes dans cet état. Le nouveau-né qui devait "jouer" son fils, petit poupon aux yeux encore fermés, attendait dans une chambre secrète avec sa jeune mère, largement rétribuée pour quelques heures de représentation. Amber allait souvent le voir, pour qu’il s’habitue à son odeur et à sa voix et pour rassurer la maman. Le bébé dans les bras, fredonnant des airs soit disant de son enfance, elle laissait son esprit vagabonder vers Eithan. Il l’avait embrassée ! Curieusement, elle avait trouvé ce geste naturel et s’était coulée contre lui pour prolonger le moment. Tous les doutes s’étaient alors envolés mais elle n’avait pu prononcer aucune parole, se contentant de lui caresser la joue avant de partir. Son biper la rappela à l’ordre. Ma Dame, la salle de réception est prête. Une foule s’amasse devant la porte et nous n’allons pas pouvoir attendre plus longtemps. Il vous faut venir avec l’enfant. Elle prit le bébé avec douceur, embrassa la jeune mère sur la joue et s’en fut vers le théâtre qu’elle espérait funeste pour les derniers clones de son frère. Elle vit Eithan debout derrière le fauteuil qu’elle allait occuper mais Zuu était invisible, probablement en train de se mêler à la foule des badauds pour repérer les clones. Elle s’installa confortablement, berçant l’enfant qui dormait et attendit les premiers invités. C’est une grande joie de vous accueillir, mon fils et moi, en ce lieu festif. Merci d’être venus aussi nombreux. Je suis très touchée… Tromperie ! Hi hi hi… Un brouhaha réprobateur montait parmi les invités tandis qu’Amber tendait le bébé à Eithan pour qu’il le mette à l’abri auprès de sa mère. Supercherie ! Les O’Seven ne peuvent pas procréer ! Amber se leva de toute sa superbe et essaya de voir d’où venaient ces cris furieux. Elle aperçut alors un homme au visage masqué par la capuche de sa cape, qui brandissait un bâton ou une canne… mais l’autre restait invisible. Elle prit une grande respiration et parla d’un ton calme. Venez à moi, vous qui ne croyez pas en cette belle aventure, à cet enfant que j’ai porté dans mon ventre… Approchez… Seriez-vous… mes frères ? Tout en parlant, elle avait noté qu’Eithan était de nouveau derrière elle mais elle ne voyait toujours pas Zuu et il fallait donc temporiser. Mes frères ! Bienvenue… Quelle joie que ces retrouvailles en un moment aussi important pour moi… Je crois que je vais m’évanouir de tant d’émotions ! Vous vous trompez, j’ai bien mis un beau garçon au monde, malgré la malédiction sur notre famille et tout reste à espérer… Approchez encore ! L’homme à la capuche s’avança, fendant la foule sans ménagement et dévoila son visage. C’était Neal en plus vieux, le visage buriné par une vie dure ou une maladie. Le rictus était haineux, les yeux rougis. Un second clone, moins agressif se prosterna devant elle. Il tournait toujours le regard vers le premier clone comme s’il y était assujetti. Amber comprit pourquoi quand elle vit de la bave couler de ses lèvres. Il était manifestement attardé mental. Mes frères… êtes-vous venus seuls ? Me reconnaissez-vous ? Elle n’eut pour réponse qu’un grognement furieux de l’un et le sourire béat de l’autre. Tu es une aberration, une usurpatrice, tu n’es pas de notre famille ! Seul Neal est notre frère. Où est-il ? Il n’est pas là…
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Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 29/04/1014 ETU 15:24 |
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Score : 3
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Tout s’était passé naturellement, comme si c’était une évidence, comme si ça devait se passer ainsi. Les moments suivant furent bercés d’une tendre complicité et elle partit. Il lui sembla sentir la douceur de sa main la journée durant. Et désormais ils en étaient là, ils étaient là. Deux clones, un jeune baveux, un vieux sentencieux, ils avaient répondu à l’annonce de la nouvelle. Toutefois, ils ne semblaient pas particulièrement enchantés à cette annonce. Plutôt dubitatif il fallait le reconnaître. Le vieux encapuchonné était particulièrement vindicatif, Eithan chercha alors du regard les hommes qu’il avait formés. Il y en avait trois proches du vieux, et deux proches du plus jeune. Ils regardaient les cibles et jetaient également des regards interrogateurs à Eithan qui leur fit alors un signe discret. Ils devaient se rapprocher mais attendre avant d’agir. Il ne voyait pas Zuu mais ne s'en faisait pas pour ça. C'était une guerrière impressionnante, une grande guerrière, elle l'avait montré à plusieurs reprises et se doutait qu'elle observait tout cela avec la plus grande attention. Il avança pour se rapprocher d’Amber, sa main gauche visible et ostensiblement posée sur la garde de son épée, tandis que la droite, cachée par les plis de son habit, tenait fermement le manche de son poignard. Pas ici ?? Qu’est ce que cela signifie ? Pourquoi ne serait-il pas ici, présent avec toi, abomination, alors que l’on célèbre la naissance de son enfant ? Enfin.... son enfant... Selon tes dires, femme. Il cracha alors aux pieds d’Amber. Le deuxième était toujours prosterné, ses yeux allant de l’un à l’autre. Je suis de votre famille, quoique vous puissiez en dire. Je suis également un de vous, bien que différente. Nous sommes tous de la même famille. Suffit ! Tu n’as pas à parler de nous ainsi car tu ne nous es en rien semblable. Tu n’es rien pour nous, rien. Nous n’avons rien en commun, nous te sommes bien supérieur. Il fit deux pas en avant. Où est Neal ?? Notre seul et unique frère. Eithan fit un pas de côté et avança d’un autre pas. Recule soldat car tu n’as pas à t’interposer, tu n’as pas à t’opposer à moi. Elle t’a menti et manipulé comme elle a manipulé Neal, mon frère. Désignant l’autre clone. Notre frère... Arrêtes là plutôt et tu en seras largement récompensé j’en suis sur. Eithan termina son pas et se campa à quelques mètres du vieux clone, le second était à présent à genoux et secouait la tête, comme dans un signe de négation. L’Ilakien était en place pour agir si le besoin s’en faisant ressentir, pour lui ce moment était passé depuis quelques temps mais bon....
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Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 29/04/1014 ETU 19:16 |
Score : 4
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Eithan s’étant avancé, Amber se trouvait un peu en retrait par rapport à lui et elle le savait tendu et prêt à frapper les clones. Or, il n’y en avait que deux et il en manquait encore. Elle parla tout en restant sous la protection d’Eithan. Je vais appeler Neal. Il va venir nous rejoindre. Cela va lui faire énormément plaisir de vous présenter lui-même son fils… Voulez-vous venir dans une pièce attenante pour l’attendre en toute tranquillité ? Je vais vous faire apporter des boissons et des victuailles. Le rictus du clone le plus âgé se radoucit. Quand au "demeuré", il se mit à baver encore plus. Vouiiiii… Neal ! Neal ! La ferme ! Essuie- toi la bouche ! Mon… heu… soldat va vous accompagner. A tout à l’heure. Amber invita les autres convives à s’approcher des buffets et à faire bombance pour faire honneur au petit O’Seven et, après avoir serré quelques mains et reçut les cadeaux et offrandes du peuple, elle se prépara à quitter la salle. A ce moment-là, elle fut retenue par l’épaule par une main ferme. En se retournant, elle eut la vision d’une horreur sans nom. Un visage grêlé de pustules aux yeux vert clair… des chairs rongées par une espèce de lèpre purulente. Ma sœur, je suis mourant et je n’ai que du bonheur à savoir qu’une descendance nous attend. Je vais enfin pouvoir mourir tranquille. Je m’appelle Lorn mais je suppose que tu le sais ? Je t’ai sauvée de la noyade quand tu avais dix ans en hurlant aux quatre coins du lac. Je t’ai ainsi sauvée mais j’ai contractée une maladie qui sévit dans les eaux troubles et marécageuses. Ta vie contre la mienne… je ne regrette rien. Je vois bien que tu es apeurée par mon apparence, mais je te demande grâce. Laisse-moi partir. Demain, je m’éteindrai et ce sera un beau jour pour mourir… Lorn ? Mais… att… Il avait déjà disparu dans la foule des invités et elle n’osa pas le poursuivre. La seule pensée qu’elle eut à ce moment-là fut qu’il en manquait encore un ! Elle s’empressa de rejoindre Eithan et de se jeter dans ses bras tant la demi-journée avait été dure. Elle ne lui posa aucune question mais resta contre lui, et, la tête levée, quémanda un baiser. Le deuxième d’une longue série.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 29/04/1014 ETU 19:29 |
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Score : 4
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La situation devenait sérieusement tendue. Zuu fronça les sourcils. Runen afficha un sourire carnassier, et se mêla à la foule. Il devint invisible, passant totalement inaperçu dans la masse de monde. Zuu recula légèrement. Elle se rendit dans la salle où étaient allés les deux autres clones. Un homme s'approcha discrètement, et fut suivit par Runen. Pour se rendre dans la dite salle, il fallait emprunter un long couloir. Lorsque cet homme arriva enfin à la salle, et qu'il tenta d'écouter discrètement, il sentit une lame sous sa gorge, et fut poussé à l’intérieur. Les deux clones ne comprirent pas, et furent interloqués. Zuu se tourna aussi, et vit un troisième clone, une lame sous la gorge. Il était étrangement calme, les cheveux longs et le regard froid. La grande porte se ferma rapidement, mais le clone se dégagea rapidement, vola le sabre de Runen et lui transperça le ventre. Runen ! Sale enfoiré, tu vas le payer. Le clone attardé se mit à applaudir en riant de façon stupide, tandis que le vieillard décrocha un sourire sadique. Le clone au sabre n'afficha aucune expression. Il se mit en position de combat et Zuu dégaina à ce moment là. Elle lui fit face. Leurs sabres se touchaient presque, le premier à bouger déclencherait alors une réaction de l'autre. Contre toute attente, Zuu ouvrit sa garde en plaçant son sabre sur le côté, tout en penchant légèrement la tête en avant. Le clone en profita et tenta une attaque verticale de haut en bas, droit vers la tête de Zuu. A ce moment là, Zuu attaqua également de façon verticale, mais de bas en haut. Elle trancha les poignets du clone alors qu'il avait à peine eu le temps de commencer à baisser le sabre. Elle avança alors et décrivit un cercle sur la droite, avec sa lame, pour revenir en tranchant le ventre du clone de façon horizontale. Suite à cela, elle termina par un coup de poignée dans le visage du clone, déjà sans vie, qui s'écroula en arrière. Le vieux clone regarda la scène de façon choquée. Zuu, droite, nettoya son sabre d'un coup sec, puis fit face au clone qui avait insulté Zuu. Il était effrayé. Elle rengaina, et celui-ci soupira de soulagement. Je suis le frère de Neal... me tuer serait une grossière erreur, idiote... Je ne salirais pas mon sabre de votre sang, clone. Pardon ? Comment o... Une balle transperça son crâne avant qu'il ne puisse terminer sa phrase. Zuu venait de dégainer un petit pistolet, agacée. Plusieurs personnes vinrent s'occuper du corps de Runen et de celui du clone, puis Zuu se tourna vers Eithan et Amber qui étaient présents dans la salle depuis un moment déjà. Un, deux, trois. Il reste encore deux clones, sans compter celui qui est à notre merci, et ils ne sont pas venus ici. Je suis désolée de ne pas vous avoir prévenu pour Runen, mon agent. Je pensais qu'il pourrait nous aider sans qu'il ait l'air d'être avec nous. ... Son corps sera transféré sur son monde natal, Excaella. Il a pris un risque, et il en a payé le prix, mais j'assumerais les conséquences de sa mort. Avant cela, nous avons deux clones à tuer. Elle se tourna vers la gauche, la robe de son kimono décrivant un léger cercle en tournant. Elle regarda le clone restant. Celui-ci semble être attardé, à moins qu'il ne joue la comédie. Personnellement, je ne m'en prends jamais aux innocents, et je pense que... en regardant ce type, c'est le meilleur adjectif pour le décrire, au sens propre du mot "innocent", je veux dire... Faites en ce que vous voulez.
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Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 29/04/1014 ETU 20:28 |
Score : 3
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Amber était partagée entre se débarrasser de ce clone débile et le laisser vivre au vu de son infirmité. Elle regarda Zuu et froidement lui dit : Tue-le ! Il n’en restera plus qu’un et je ne veux plus prendre de risque. Neal est tout ce qui me reste et tant qu’il sera en danger, je n’aurai pas de vie propre. Je dois te paraître égoïste, mais j’ai aussi des espérances. Justement, elles s’annoncent de grand espoir, alors, plus d’obstacle ! Je veux vivre… enfin ! Trois clones en moins dans la même journée, c’était fantastique, mais il en restait un et elle n’avait aucune idée de comment l’attirer dans un piège. L’heure était à la détente cependant et elle rejoignit Eithan dans sa chambre. Il l’enveloppa de ses bras et la couvrit de baisers jusqu’à ce qu’elle se délivre de son emprise pour le regarder dans les yeux. Notre mission n’est pas accomplie : il reste un clone à découvrir. Elle resta un instant silencieuse puis le regarda avec des étoiles dans les yeux. Je vais aller voir Kemal pour lui demander s’il accepte notre union, même si elle n’est pas officielle. Toi, tu devras aller voir mon frère pour la même démarche et je gage que tu auras plus de peine que moi. Ne te méprends pas ! Je ne veux pas t’imposer une alliance contraignante, mais c’est simplement que je voudrais avoir leurs bénédictions à tous les deux, pour notre sérénité et notre amour… Tu m’aimes, n’est-ce pas ? Elle s’abandonna contre lui, espérant sentir ses bras puissants l’enserrer et ses mains la caresser doucement.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 01/05/1014 ETU 14:26 |
Score : 5
Détails
Zuu afficha un air étonné quand elle entendit Amber lui demander de tuer quelqu'un. Elle s'approcha du clone restant, dégaina une dague et lui trancha la gorge de façon nette et propre, afin de minimiser sa souffrance. Celui-ci tomba au sol sans comprendre, et mourut. Elle essuya lentement sa dague et la rangea. Plus qu'un ? Un autre est donc mort également ? Quand Amber lui expliqua, elle acquiesça. Bien. Quelque chose me dit que le dernier clone ne sera pas du tout facile à trouver, et à tuer. Nous devons le trouver, mais cette journée a été épuisante. Il faut prendre du repos. Elle s'éloigna. La journée suivante, elle se reposa et médita, avant d'envoyer un message au poste de commandement du Soleil Rouge, sur la station spatiale de Daï Jödo, pour expliquer la situation vis à vis de Runen, et de signaler le fait qu'elle était toujours en vie. Une fois l'appel passé, elle soupira puis s'allongea sur son lit, le regard dans le vide. Elle avait horreur de perdre des hommes. Lors d'une guerre, c'était différent, tout le monde y était préparé, mais lors d'une mission spéciale, c'était une vraie catastrophe. Pour se détendre, elle alluma son holovision. Les nouvelles ne lui rendirent pas le moral, bien au contraire. La situation était assez mauvaise en secteur IV: L'empereur d'Ornald était mort, un salopard l'avait remplacé et un système s'était rebellé. Rien de bon pour les relations diplomatiques du Soleil Rouge. Elle éteignit l'holovision et se leva. Se servant à boire, elle renversa par mégarde son verre au sol. BORDEL DE MERDE ! Zuu donna un coup de pied dans un meuble et serra les dents. Elle ramassa son sabre et sortit, allant faire un tour pour se calmer, et réfléchir.
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Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 01/05/1014 ETU 14:49 |
Score : 5
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Un moment de pure calme et tendresse, voilà ce qui avait suivit cette journée particulière. Bien sur qu'il l'aimait et il le lui avait dit. Elle s'était endormie ensuite dans ses bras et il était sortit discrètement. Il avait été dans la salle d'entrainement afin de réfléchir à ce qu'il allait pouvoir dire à Neal. Il avait tourné les phrases dans sa tête pendant de longues minutes et s'était décidé. Le message envoyé, il avait besoin de se délasser. Il pratiqua durant plusieurs heures différents exercices, repoussant la douleur qui le parcourait encore de temps en temps. Il prit alors son épée et la regarda. Elle lui avait été donnée à la suite de la chute du dictateur. Il avait participé à la prise de la capitale de la province Ouest, à la tête de ses hommes ils avaient renversé ce gouverneur encore fidèle et avaient combattu de nombreux jours avant d'y parvenir. Il confierait sa vie à ces soldats qui avaient été avec lui ce jour là. Il se retourna et commença à faire voleter sa lame. Il avait les yeux fermés et exécutaient les Katas apprit dans sa jeunesse de mémoire. Il enchainait les piqués, les parades et divers mouvements. Le tout se fondait dans une fluidité qu'il appréciait. L'art de la Lame était alors poussé à un autre niveau. Nul bruit autre que le sifflement de la lame dans le vent ou alors le bruissement de son pantalon ne venait perturber l'harmonie qui se dégageait. Il lui manquait un adversaire de qualité, ne serait-ce que pour un combat amical. Kemal avait eut son adversaire de qualité en la personne du général Allen. Il avait été un grand combattant et était mort ainsi.
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