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Cdte. Gabryelle
Respect diplomatique : 1922 ![]() 16/11/1014 ETU 02:10 ![]() ![]() |
Message édité -
Score : 6
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"" Bon et bien voilà comment je vois la scène ... C'est l'image que j'ai a cette heure, et j'ai la nuit pour y penser. La scène est la suivante : Barclay et moi sommes face à face dans la cave d'une maison de banlieue. Il y'a lui debout, et par terre dans une mare de sang ... Un enfant qu'il vient de sacrifier en lui tranchant la gorge. ... Moi je viens de débarquer, et à coté de lui il y'a le petit frère de la victime. Barclay lui, il a un flingue dans la main. En me voyant, il lève sa main en l'air, mais de l'autre il tient encore l'autre enfant. ... J'ai un flingue moi aussi, et je regarde l'enfant, et je regarde Barclay ... Lui il dit qu'il ne le tuera pas, et que l'enfant par terre était consentant pour se faire égorger. Certes, il aurait buté les deux si j'étais pas entré, mais la c'est finit, il va plus rien se passer. ... Et moi je regarde ses yeux, et je pointe mon flingue vers lui ... Et dans ses yeux, tout ce que je vois c'est qu'il tient encore son flingue dans une main, et un enfant vivant dans l'autre ... Et que y'a un pauvre gosse par terre qui se vide de son sang ... Il est encore tout chaud. La suite demain ! Parceque dans la scène, j'ai pas parlé de Soeur Marie qu'est dans la pièce du haut avec une tronçonneuse et qui veut buter la mère des gamins parce qu’elle à rien fait pour empêcher Barclay de passer à l'acte ... Et Alyssa, avec un "canon scié", qui marche dans le couloir ... ""
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Cdt. T
Respect diplomatique : 426 ![]() 16/11/1014 ETU 02:29 |
Score : 7
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Moi ce que je vois c’est la scène suivante : -------- Barclay et Gabryelle face à face dans une pièce sombre. Dans un coin, Dieu. À gauche de Barclay son frère. Mort. A sa droite sa sœur vivante et souriante. Barclay, un flingue dans la main, les larmes aux yeux, lui vise la tempe. Et sa sœur lui dit : « Je t’aime mais il le faut. Vite » Barclay remarque Gabryelle. Celle-ci pointe un bazooka dans sa direction. La regardant droit dans les yeux, Il prend la parole. Je te comprends. Et je ne t’en veux pas puisque j’aurais fait pareil. Le regard las, il montre Dieu d’un doigt accusateur. Si je refuse… Il l’a dit… vous mourrez tous. Derrière Gabryelle venait d’apparaitre un autre commandants, puis un autres, et encore un… Et la galaxie entière. Et tous attendaient. Et Barclay pleurait. Et Gabryelle pleurait. Un océan de larmes… Et. BOUM ! Et Dieu rit. ---------- Sans suite…
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 16/11/1014 ETU 07:01 |
Score : 12
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Cela faisait un long moment qu'Olorìn ne s'était montrée en Assemblée et les débats faisaient rage. Une explosion silencieuse d'étincelles bleutées annoncèrent son arrivée. Elle avait les traits tendus, mais sa voix restait douce et maitrisée. Après un court moment de silence, elle prit la parole : "Commandants, cela fait un moment que je vous écoute discuter entre vous, et j'aurais eu nombre de choses à dire pour ma défense et d'arguments à avancer pour tenter de vous convaincre. Malheureusement, pour des raisons que je ne puis expliquer ici-même, je pouvais vous écouter mais point vous répondre. Je dus donc prendre mon mal en patience en songeant à tout ce qu'il était possible de vous opposer. Certains arguments virent le jour, d'un côté et de l'autre, de manière plus ou moins adroite, faisant avancer le débat. Et plus le temps passe, plus je me dis qu'une intervention de ma part serait inutile. Mais puisque mon action a été remise en cause, et que ce débat me tient à cœur, je n'ai pu résister à venir ici vous faire part de mon point de vue. Je ne pourrais revenir tout de suite, mais sachez que je le suivrais où que je me trouve... "Seulement, je vous préviens, cela risque du coup d'être un peu long... Mais je crois que cela vaut la peine que vous y consacriez un peu de votre temps. Surtout pour la fin... "Tout d'abord, pour ce qui est des accusations que l'on porte contre moi, je n'ai jamais condamné à mort qui que ce soit. Oui, je comptais arrêter Barclay, et ce quel qu'en soit le prix à payer. Mais à partir du moment où il affirma ne pas avoir l'intention de se défendre, la méthode à employer changea aussi. Il n'était plus question de le tuer, car il n'est pas dans mes habitudes d'éliminer quelqu'un qui dépose les armes. Mais il n'était pas non plus question de lui laisser sous la main des dizaines de mondes remplis de milliards d'âmes. "Vous remarquerez également qu'il n'est pas non plus dans mes habitudes de faire des discours brefs et concis lorsque la situation n'est pas simpliste. Et cela même aurait dû vous mettre la puce à l'oreille... Au lieu de sauter sur l'occasion que vous pensiez offerte de me sauter au collet, vous auriez dû prêter plus d'attention aux mots utilisés. Ai-je dit que j'allais exécuter qui que ce soit ? Ai-je dit que je venais en secteur 8 pour y semer mort, sang et déshonneur ? Croyez-vous que pour de telles actions, on envoie des diplomates ? Car relisez bien les archives de l'Assemblée, ainsi que je l'ai fait moi-même, je précise bien avoir envoyé des missions diplomatiques. Si j'avais voulu y semer la guerre, j'aurais envoyé tout ce que j'avais de vaisseaux militaires. Et croyez-moi, j'en ai... "Donc, non. Au risque de vous décevoir, je ne courre pas en secteur 8 y causer un massacre. Je compte juste en arrêter un. Barclay a dit qu'il mettait en pause ce qu'il appelle des "sacrifices". Bien. C'est un premier pas. veuillez me pardonner si je ne le crois pas sur parole. Je comptais proposer de lui laisser une planète. Ce fut fait avant moi. Je n'aurais jamais proposé en revanche de lui en céder une dans un autre secteur. Je l'aurais laissé sur l'une des planètes morte, afin qu'il puisse réfléchir à l'ampleur des dégâts que sa "solution" avait pu causer sur son propre sol. L'inviter dans un autre secteur est, selon moi, dangereux. C'est trop tard à présent pour en discuter et Hamilton, avec sa grandeur d'âme, lui a généreusement offert asile. J'espère simplement et sincèrement, Iria, qu'il ne recommencera pas sur votre sol ce qu'il a fait sur le sien. "Commandant T, moi je vois pire hypocrisie que celle dont vous me créditez, à savoir que je suis prête à débuter un massacre, et dont je viens de vous prouver que vous vous trompiez. Ce que je juge pire, est d'avoir eu constamment et depuis de nombreuses lunes des troupes en orbite de chacune des planètes mortes, de n'en avoir rien dit et de vous offusquer ensuite lorsque l'affaire est rendue publique. Vous voyez de quoi je veux parler ?... Peut-être attendiez-vous de pouvoir les renommer en "Sanctuaire Quelque Chose" ?... Vous voyez, les rumeurs et les fausses vérités sont toujours très rapide à lancer, beaucoup plus compliquées à démentir et à arrêter. "Quant à vos questions... Je vous les remets en mémoire, au cas où. "Et, Olhorin, à vous je pose les questions suivantes : Pouvez-vous garantir la sauvegarde des peuples sous ma régence ? Sous la régence de la sœur ? Sous la régence de Gabryelle ? Non. Pouvez-vous garantir que le massacre va s’arrêter si vous vous en mêler ? Non. Pouvez-vous garantir que le massacre continuera si vous ne vous en mêler pas immédiatement ? Non." Vos questions, donc, sont fallacieuses et sans fondement. Je ne puis garantir la sauvegarde des peuples sous votre régence, celle de la Sœur, de Gabryelle ou de qui que vous voudrez dans cette galaxie et dans d'autres. Mais il n'est pas avéré que vous, ou la Sœur, ou Gabryelle, ou qui que ce soit d'autre dans cette galaxie ou dans d'autres, aient détruit et brûlé volontairement les mondes dont ils ont pris possession. Mais soyez assuré que si un jour cela devait se produire de votre part, de celle la Sœur, de Gabryelle, etc, je conserverais la même attitude. Si je puis garantir que le massacre va s'arrêter si je m'en mêle ? Je sais en tout cas que sous ma régence, mes peuples ne se suicident pas en masse. Je vous répondrais donc que cela vaut le coup d'essayer. Et concernant votre dernière question, je crois qu'elle se contredit de par sa nature même. Pourquoi ? Parce que Barclay n'a proposé une pause dans son action que lorsque l'affaire prit de l'ampleur en Assemblée. Croyez-vous qu'il aurait cessé si personne n'en avait parlé ? Maintenant, qu'il propose de faire une pause, tant mieux. Personnellement, je ne serais rassurée que lorsque je saurais ses mondes en gérance par un autre commandant le temps de son procès." Le regard émeraude se tourna vers la commandante Hamilton. Et une infinie douceur passa au fond de ces yeux verts. "Iria, vous m'avez mal comprise. Je ne tente pas de faire ma loi. Mais de sauver des vies. Ce sacrifice n'a aucun sens. Aucun sacrifice de masse n'a de sens lorsqu'il exige des milliards de vies. Je comprends que l'on se batte pour une idée, pas pour une théologie qui n'a jamais sauvé personne." Le regard se durcit et se posa à nouveau sur Barclay. "Surtout lorsque ces mêmes rites ne s'appuient sur rien de concret et prouvent une méconnaissance profonde de la part de leurs acteurs. Mais j'y reviendrais. Je vous réserve un laïus rien que pour vous, Barclay. "Iria, je ne lui ai jamais refusé un procès. Mais avant de juger je préfère le mettre hors d'état de nuire. Cela ne veut pas dire l'éliminer. Ni lui, ni ses co-natifs. Mais tous auront à répondre de leurs actes. En cela je me démarque de la Sœur, qui semble vouloir tirer sur tout ce qui bouge en secteur 8. Vous avez repris la Constitution que j'ai moi-même proposé au vote en en soulignant certains passages. Mais avez-vous omis volontairement ces deux points : "2.5 Nulle civilisation d'Utopie ne peut être arbitrairement exilée, réduite ou exterminée. 2.6 Nul Commandant d'Utopie et nulle civilisation d'Utopie ne peut être soumis à des peines ou traitements cruels ou dégradants." C'est le propre de ce genre de texte d'être parfois en contradiction avec lui-même. Alors d'après vous, qu'est-ce qui prédomine : le jugement de l'extermination d'un peuple ou le respect de la liberté d'un Commandant reconnaissant avoir organisé cette extermination ? "Commandant Linelion, votre volonté de comprendre est louable, mais là je crois que vous poussez l'exercice un peu loin. J'ai pris le temps d'écouter Barclay, et si je puis vous confier un secret, j'ai même pris le temps de comprendre la portée de son acte. Et cela m'a révulsée au plus profond de ma chair. Encore un massacre au nom d'une religion. Pour sauver l'Univers. Merveilleux. Mais m'a-t-on demandé à moi si la méthode me convenait ? M'a-t-on seulement demandé si je voulais être sauvée ? Mais excusez-moi, je ne dois pas parler de massacre. Il s'agit de conviction religieuse. Alors quel mot dois-je employer, je vous prie ? L'accident ? Ah, ben non, c'était volontaire. La tuerie, non, trop agressif. Le génocide, je crois que cela n'ira pas non plus. Non, vraiment, je ne vois pas quel terme employer pour rester politiquement correct. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit, n'est-ce pas ? Surtout ne pas appeler un chat un chat. C'est un félin domestique de petite taille. Voilà, on est loin de la boule de poil, mais cela fait plus technique. Moins empathique. "Sacrifice volontaire, hein ? Par milliards ? Sur des dizaines de mondes ? Des hommes, des femmes par planètes entières ? Des vieillards... Des enfants, qui auraient décidé, seuls, de leur plein gré et en toute connaissance de cause, de se sacrifier pour sauver le reste de l'humanité d'une hypothétique fin du monde ? Et vous y croyez, vous ? Pas à la fin du monde, hein, mais au libre choix de tous ces êtres ? Je vais pouvoir reprendre une petite coupe de mon vin préféré, j'ai trouvé encore plus naïf que moi... Vous savez, j'en ai connu des sectes qui prétendaient que le monde meilleur se trouvait après, et que le meilleur moyen de s'y rendre était de se suicider. Cela a donné des suicides collectifs spectaculaires, où les mères exécutaient leurs enfants pour leur bien. Je ne me souviens pas avoir entendu dire dans les témoignages que les enfants avaient eu leur mot à dire. Et bizarrement, les chefs de ces sectes ne suivaient jamais leurs ouailles. Leurs sacrifices à eux étaient bien plus grand, puisqu'ils renonçaient au paradis pour guider d'autres adeptes. Eh bien, voyez-vous j'ai toujours eu du mal à les plaindre. Pour moi, cela restait toujours des... Comment dire ? Quel pourrait être le mot juste ?" On entendit alors la voix de la blonde, sortant du projecteur holographique destiné à Olorìn : "Des connards. Point." La rousse laissa échapper un sourire, avant de confirmer : "Je ne trouve malheureusement pas de mots plus appropriés. Veuillez m'en excuser. "Et ce n'est pas parce que des millénaires de tradition sont mauvais qu'il faut les perpétuer sous prétexte de... Tradition, justement. On peut aussi réfléchir un moment et faire fonctionner son cerveau. Même les plus intégristes d'une des religions officielles de l'époque de la Vieille Terre ont fini par reconnaitre que leur planète n'était pas plate. Comme quoi, il y a de l'espoir... Alors Linelion, d'après vous, que devons-nous faire ? Une bonne claque dans le dos de Barclay, et on le renvoie continuer ses rites traditionnels en lui offrant une bonne bière ? Puisqu'après tout ce n'est pas sa faute... Peu importe qu'il élimine son peuple, à partir du moment où les planètes restent intactes, hein... "J'approuve aussi la proposition suivante que l'on doit à la Sœur. Barclay s'est vu offrir une ambassade en secteur 26, il pourra ainsi être présent lors de son procès. Et en gage de bonne foi, il cède volontairement ce qui lui reste de planètes, moins sa planète natale qui ne devrait pas lui être ôtée, à un autre commandant d'Utopie. Je suis contre le fait que celles-ci reviennent à la Sœur, par contre. Pour des raisons évidentes. Elles seront bien mieux dans ma civilisation." Elle marqua une petite pause, un sourire sans joie au visage. "Je plaisante. Il faut bien dans certains cas. Lorsque l'horreur dépasse l'entendement. Non, je propose que ses planètes soient remises entre les mains d'Iria Hamilton. Cela me parait le choix le plus judicieux." Olorìn fit quelques gestes gracieux de la main et un verre d'eau apparut entre ses doigts fins. Elle y prit de longues gorgées, puis posa son verre vide qui disparut bien avant de toucher le sol. Avant de reprendre, elle adressa un message discret à Ouxor. "Ouxor, si vous acceptez un conseil... C'est bien d'écouter les avis des uns et des autres, mais à force de pencher constamment d'un côté et de l'autre, vous allez finir par tomber... Si l'image n'est pas assez claire, je peux préciser. A force d'être d'accord avec tout le monde, vous risquez fort de ne plus être crédible. Ce n'est pas forcément le dernier qui a parlé qui a raison." La jeune femme se redressa et reprit son discours au bénéfice de tous. "Gabryelle, Commandant T, vos paraboles sont très jolies et assurément très efficaces, chacune dans leurs styles. Il y a juste un problème. Elles ne traitent que d'une mort. Une seule. Cela est terrible, bien sûr, mais nous sommes habitués à traiter ce genre de cas. Il y a toujours des forces d'investigations et autres pour lutter contre cela. Le cas qui nous anime est différent. Radicalement différent. Nous parlons là de centaines de milliards de vies qui ont été détruites, interrompues, exterminées, sacrifiées. Vous prendrez le qualificatif qui convient le mieux à votre vision de la chose. Celui qui vous choquera le moins. Elle ne peut donc se traiter de manière classique." Elle se tourna alors vers Barclay Claidheamh. Elle fit quelques pas vers lui, mais s'arrêta à une bonne distance du commandant. Ses yeux prirent un éclat sombre, et brillèrent d'une lueur inhabituelle. Était-ce de la peur ? Assurément. Olorìn avait peur de se trouver trop proche de ce dirigeant. Peur de sentir sa présence non loin de la sienne. Peur de ses propres réactions et de ce qu'elle pourrait lui faire dans un accès de colère. Peur d'elle-même en pareilles circonstances. Elle prit une profonde inspiration et reprit la parole. Et sa voix était douce, si douce. Et sa voix était calme, si calme. "Commandant Barclay Claidheamh, pourquoi ne nous dites-vous pas toute la vérité ? Était-ce vraiment pour des raisons de croyance que vous avez organisé cette... Mascarade sacrificielle ? Assurément, puisque vous l'avez clamé haut et fort depuis le début. Vous me débecquetez, Barclay. Vous assurez que vous n'aviez nulle mauvaise intention et vous voulez que je vous dise : je vous crois. Et c'est là le pire : au nom de votre religion, de vos croyances, vous avez organisé une extermination à travers toutes vos planètes. Et tout ça à cause de votre ignorance crasse de vos propres rites. Mais il en a été de même avec toute les religions, et depuis la nuit des temps. Les croyances à la carte. On veut récupérer tel territoire ? On dit qu'il est impie. Tel peuple nous gêne ? Il devient païen. Et quand bien même les religions seraient les mêmes mais portant des noms différents, on a trouvé un moyen de satisfaire sa soif de sang. "Et vous perpétuez cette tradition. Mais pourquoi ne donnez-vous pas la légende entière à tous les commandants ici présent ? Vos sacrifices sont censés arrêter Ragnarök ? Cela n'est pas prouvé, mais quand bien même ? Avez-vous étudié ce phénomène ?" Olorìn se retourna vers tous les autres commandants. "Ragnarök désigne effectivement la fin du monde. Mais la fin d'un monde. Et d'un monde seulement. A prendre au sens large et non matériel. Une apocalypse au cours de laquelle les puissances du bien affronteront les puissances du mal dans une ultime lutte. Et le Bien périra. Emportant dans sa chute chaque entité du Mal. De sorte qu'il ne restera rien des anciennes puissances qui s'entredéchirèrent pour la gouvernance de l'Univers. Laissant un sol vierge pour une reconstruction sur de nouvelles bases. Et dans laquelle les survivants de cette apocalypse ne seraient autres que les peuples en la personne d'un représentant de chaque sexe chargés de repeupler les terres. Les âmes des défunts lors de ce grand chamboulement trouvant la quiétude, la sérénité dans d'immenses salles prévues à cet effet, dont la meilleure serait Gimlé. "La voilà, la vérité. Si je décide de croire à vos rites, vos sacrifices n'auront qu'une seule conséquence : empêcher la destruction des puissances maléfiques et l'instauration d'un nouvel essor pour une nouvelle humanité. Au sens large. Privant ainsi les morts et les sacrifiés d'accéder à ces halles mirifiques. Vous êtes doublement coupable à mes yeux. Soit vous avez sacrifié des vies pour le simple plaisir, et vous êtes un être immonde. Soit vous l'avez fait en toute sincérité et dans un but que vous croyiez noble, et vous êtes un ignorant criminel agissant contre sa propre religion." Olorìn ravala sa colère et fit un effort considérable pour ne pas lâcher les mots qui lui montaient encore aux lèvres. Elle décida de clore cette intervention et disparut dans une gerbe d'étincelles azurées. Mais tous purent voir les larmes qui perlaient sur son regard déterminé.
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1740 ![]() 16/11/1014 ETU 08:27 ![]() ![]() |
Score : 5
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Iria avait bien ecouté la prise de parole d'olhorin Olhorin, vos paroles sont toujours pleines de sagesse concernant les 2 points 2.5 Nulle civilisation d'Utopie ne peut être arbitrairement exilée, réduite ou exterminée. 2.6 Nul Commandant d'Utopie et nulle civilisation d'Utopie ne peut être soumis à des peines ou traitements cruels ou dégradants." Je ne les ai pas volontairement omis Ce sont simplement sur ces 2 points que barclay doit être jugé Pour votre proposition concernant les planètes de barclay: pourquoi pas. Mais il existye une autre alternative que vous n avez pas évoqué: transmettre ces planètes au trésor galactique le temps du procès....Cela vaut mieux , et cela est plus éthique que de les faire gérer par un commandant... si cela n est pas possible j'accepte néanmoins de gérer les planètes de barclay
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 16/11/1014 ETU 09:57 |
Score : 3
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Un message arriva de la part d'Olorìn. "Croyez-vous vraiment que je n'y ai pas pensé, Iria ?... Mais comme il se trouve que je fais partie des gérants du Trésor, je n'ai pas envie de m'entendre dire que j'y ai un quelconque intérêt. Et, selon moi, vous remplirez ce rôle à la perfection..."
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Cdt. Linelion
Respect diplomatique : 181 ![]() 16/11/1014 ETU 12:30 |
Score : 7
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-C’est un beau discoure que vous tenez là Olhorin, de qualité, de ceux que l’on aimerait voir plus souvent. Je m’excuse platement, il semble que je n’ai pas choisi les mots les plus justes pour donner mon opinion, que je n’ai pas été le plus clair possible. Je vais essayer d’éclairer mes mots le plus possible, de moduler mon discours précédent qui, en le relisant, pouvait bien faire croire que je ne vois pas en ce qu’a fait Barclay un crime à la hauteur de ce que vous l’en accusez, ce qui n’est pas vraiment exact. Dame Olhorin, tout ce que vous dites tourne autour d’une chose : Barclay est le responsable de ces suicides, de toutes ces morts, mais je crois que vous vous trompez gravement. Réfléchissez ; nous avons affaire à une population totalement embrigadée, une population croyant apparemment dure comme fer à ce que son sacrifice soit la meilleure des choses à faire, une population qui semble sous le contrôle de son clergé. Que Barclay soit contre ou pour n’aurait rien changé à la situation alors. Ceux que vous accusez sont les centaines de millions de prêtres, les milliards d’hommes et femmes persuadés que ce qu’ils font est juste et qui emportent avec eux la minorité des autres. Dans un tel cas, nous ne pouvons accuser le dirigeant de ces actes, il n’est qu’apparence. Qui persuade les populations de se suicider ? Qui, finalement, donne cet ordre ? Ce sont ceux qui mettent en avant les croyances obscurantistes de ce « ragnarök ». Bien sûr, Barclay a une part de responsabilité car il n’a rien fait pour arrêter ceci, mais l’on ne peut l’accuser de massacre. Quoi qu’il eut dit, ce se serait passé, quoi qu’il eut fait, son peuple aurait suivi ses croyances folles. La puissance des mots et des traditions est sans limite, toujours rappelé, toujours mis en avant par ces chamanes, par tous ces gens embrigadés, nous obtenons ce résultat terrible. Vous vous trompez d’accusé en donnant Barclay comme coupable, vous jugez, en vérité, ses milliards de prêtres, ses dizaines de milliards de fanatiques. Ce sont eux les véritables instigateurs du massacre, pas Barclay, et encore, si l’on peut parler de massacre puisqu’il y a fort à parier que peut furent forcés et que ceux qui n’étaient pas en âge de choisir furent envoyé sur d’autres planètes. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’horreur, que tous ces suicides fous ne soient pas à mentionner, j’ai uniquement dit que le massacre n’était pas uniquement et entièrement du fait de Barclay, que ce n’était pas là l’accusation que l’on devait lui porter, à moins que vous ne cherchiez un bouc émissaire sans aller en profondeur des choses. Il faut illuminer son peuple de la vérité, casser cet obscurantisme destructeur, leur montrer que leur culture, leurs traditions sanglantes, n’est pas l’unique voie existant. Tout mettre sur le dos de Barclay ne revient qu’à se voiler la face dans une vision manichéiste de l’univers avec le « méchant » de qui tout est la faute et les pauvres « victimes » (pardonnez-moi de l’exagération, mais c’est pour rendre plus évident mon point de vue). Je ne me cache pas derrière du politiquement correct, je ne cherche qu’à rendre l’utopie à Utopie. Je ne cherche que la justice, l’honneur et le courage, les trois vertus maitresses des miens. Il y a eu des crimes atroces perpétrés, mais ce n’est pas une raison pour se focaliser sur celui qui prend la parole pour des milliards d’autres coupables. Si je dis Barclay comme coupable d’avoir rendu les planètes stériles, c’est qu’en sa vertu de commandant, il était dans l’obligation de penser au reste de la galaxie, plus loin que son peuple, et qu’il était en très large capacité de faire tourner la manière des siens à perpétuer ces suicides collectifs pour protéger les planètes. Une lueur de bougie dans un océan noir en somme, mais l’unique bougie qu’il possédât. Un autre chef d’inculpation reste pourtant : celui de ne pas avoir tout fait pour diffuser les découvertes des autres peuples et donner un esprit critique aux siens, qui aurait pu éviter ces morts inutiles. Soyons réalistes, nous autres, dirigeant, n’avons pas tous les pouvoirs sur nos peuples, mais nous pouvons au moins les guider sur un chemin que ceux qui le décident peuvent emprunter. Au vu de l’acceptation de ce peuple à sa mort, ce n’a pas été fait, Barclay lui-même n’a certainement pas (ou pas assez) remis en question les pires traditions des siens après l’incroyable diversité d’idées et de découverte qu’ont fait les autres. Il est coupable de ceci aussi, une chose tout aussi grave que celle de priver la galaxie de centaines de planètes. Vous parlez de Barclay comme s’il était le « chef de la secte », mais il est temps de se poser la vraie question : l’était-il réellement ? J’ai peut-être paru le défendre, mais j’exècre autant que vous les crimes de cet homme. Pourtant, j’aime plus encore la justice qu’il ne me débecte et je ferais tout mon possible pour qu’elle soit rendue de la meilleure manière qu’il soit pour que jamais une telle chose ne se reproduise. C’est d’ailleurs avec une grande tristesse qui rajoute un crime de plus sur la liste de Barclay que j’apprends la destruction de sa propre planète natale, il aurait au moins pu la conserver jusqu’à la fin car la détruire est détruite son origine, sa propre histoire, c’est détruire l’histoire même d’un peuple.
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Cdte. louve67
Respect diplomatique : 10 ![]() 16/11/1014 ETU 12:49 |
Score : -2
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la galaxie 5 n'est pas mort j’espère je suis dans le système 18 vous serai si quelqu'un cherche un membre pour sa coalistion
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Cdte. Alisa Dragunova
Respect diplomatique : 937 ![]() 16/11/1014 ETU 14:14 ![]() ![]() |
Score : 4
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« J'allais dire qu'il manquait quelque chose dans le discours remarquable de la Kamarade Olhorìn : l'extermination planétaire — car si vous voulez parler de suicide pour des milliards d'individus, ce dont je doute fortement parce qu'on parle de milliards d'individus, vous ne pourrez pas dire que la Nature elle-même s'est suicidée ! Mais le Haut-Roi Linelion l'a fait pour moi dans le sien. Je le signale quand même une nouvelle fois, car je crois que c'est ce qui est perdu de vue. J'entends des discours à l'échelle humaine, mais ce qui se joue ici a dépassé l'échelle humaine. Le crime a touché plus que la vie humaine : il atteint la vie en général, son extermination. Quand je parlais de 47,25% de la vie du Secteur, je ne parlais pas d'individus ! Quant à ces histoires d'embrigadement de masse ayant pu provoquer le suicide... outre le caractère hypothétique de ce fait, je voudrais bien proposer d'engager le Parti dans une vaste campagne de Rééducation pour éclairer ce qui reste de populations civiles maiiiis... je crois que ce serait mal pris. Et pourtant. Bref : nos forces sont arrivées dans le Secteur. Nous commençons les opérations de sauvetage. »
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1740 ![]() 16/11/1014 ETU 14:28 ![]() ![]() |
Score : 3
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Bref : nos forces sont arrivées dans le Secteur. Nous commençons les opérations de sauvetage. » Je n'ai pas entendu d'appel à l'aide....
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Cdte. Alisa Dragunova
Respect diplomatique : 937 ![]() 16/11/1014 ETU 14:35 ![]() ![]() |
Score : 4
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« Si un génocide humain et planétaire ne constituent pas pour vous un appel à l'aide, alors je ne peux plus rien ni pour vos radars, ni pour votre conscience, Première Fédérée. Cela dit, "sauvetage" se réfère au but que tous ceux qui interviennent se sont fixés : sauver tous les mondes qui n'ont pas été détruits en Secteur VIII avant qu'ils ne le soient. L'action de sauver ne peut pas être appelée autrement ; et ici vous confondez sauvetage et secours, bref. »
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