Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 19/10/1016 ETU 19:27 |
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Score : 4
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"Ah..." Hismer, qui était resté notoirement silencieux depuis le début des procès, conservant un air pour le moins neutre. Il avait émit ce qui ressemblait à un début d’onomatopée. "Ahah... Ahahah..." Il plaça une main au niveau de a bouche et inclina un peu la tête puis, soudainement, n'y tenant plus, il éclata de rire. Un rire puissant, franc et profond qui résonna longuement avant qu'enfin le dictateur reprenne contenance, s'essuyant les yeux en secouant doucement la tête. "Pardon, excusez-moi..." Puis, pour lui-même. "Quelle période fabuleuse à vivre."
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 19/10/1016 ETU 19:42 |
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Score : 4
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"PERDU !!!!" La voix était joyeuse. Le doigt de Ruby écrasa la gâchette. Flavius se rendit compte au dernier moment de ce qui était en train de se passer et empêcha d'un simple geste les Paladins d'ouvrir le feu sur la jeune femme. De son côté, le projectile continua sa route et finit par atteindre son but. Un petit bout de bois, doté d'une ventouse à son extrémité, se colla en plein milieu du front du Haut Prêtre. Un petit drapeau rouge se déploya sur le corps de la flèche avec un grand Bang écrit en blanc. Ruby éclata d'un grand rire franc, joyeux et enfantin. La tension baissa d'un cran dans la salle. La jeune femme tint le revolver à plat dans ses deux mains, le contemplant d'un oeil amusé et nostalgique. "L'est bien fait, hein ? J'l'ai récupéré sur les toits du Sommet Démocratique en Renaissance après m'être fait exécutée par Le Joker. J'ai bien fait d'le garder, j'savais qu'il me servirait à un moment ou un autre..." Olorìn prit l'arme factice par son canon et l'envoya aux pieds du prêtre. "Tenez. Pouvez le garder, j'en ai p'us besoin." Elle se tourna ensuite vers Chrysalide, porta la main à sa main bouche afin de s'éclaircir la voix, tenta de reprendre son sérieux sans vraiment y parvenir et prit enfin la parole. "Madame la Juge, vous pouvez me coller une amende pour ma démonstration un peu... Déontologiquement contestable, je m'en acquitterai avec plaisir, si mes moyens me le permettent. Mais j'ai trouvé que la démonstration de l'incompétence du prêtre en matière de déduction intentionnelle d'une tierce personne en général, et de la mienne en particulier, pouvait être frappante et, sur le moment, ça m'a paru une bonne idée." Tout en laissant ses yeux mauves fixés sur Chrysalide, elle s'adressa à toute l'Assemblée, et notamment aux jurés. "Je viens de faire la preuve que le Prêtre Marcius ici présent ne peut présumer, ni connaitre quelles peuvent être mes intentions dans une situation donnée. Pourtant, j'aurai cru qu'un enfant de cinq ans m'aurait vue venir de loin... Je demande donc instamment à ce que le prêtre Marcius ne me juge plus sur les intentions qu'il croit percevoir derrière mes actes et mes paroles. Il vient de prouver qu'il n'était pas compétent en la matière. Je demande que soient retirées des minutes du procès ses allégations sur ces soi-disant intentions qu'il pensait déceler. Et je demande enfin que les jurés n'en tiennent pas compte." Ruby se retourna vers le prêtre, un franc sourire au visage. "Bien, maintenant que votre incompétence en matière de déductions a été démontrée, reprenons la suite de ce procès, voulez-vous ? Vous me reprochez de jouer avec les mots en citant une phrase dans laquelle je propose d'aller jouer la cruche en Assemblée pour avoir, je cite, "des explications détaillées sur ce qu'elle a droit d'faire ou pas". Excellente démonstration, je n'aurai pas fait mieux. Car... L'ai-je fait ? Suis-je venu dans cette noble Assemblée pour savoir quels étaient mes droits ? En jouant la cruche, qui plus est ? Non. Nouvelle preuve que tout ce que j'ai dit dans cette taverne n'était point destiné à être exécuté. Je vous remecie, Tarpius. "Autre point : vous me reprochez la présence de vaisseaux diplomatiques prêts à récupérer la taverne incriminée. Je l'ai dit et j'ai positionné mes vaisseaux. C'est tout à fait exact. Les jurés ont-ils retrouvé ce passage dans la taverne du complot ? Non ? Je vous laisse chercher quelques instants." Elle s'assit en amazone sur le rebord de son box, faisant semblant d'examiner sa manucure, les reins offerts à la vue d'Harley et d'Ekko. Elle resta comme ça une minute environ. Certains des jurés cherchaient les propos incriminés sans les trouver, d'autres ne prenaient pas cette peine et attendaient la suite. "Bon, je ne vais pas vous laisser chercher plus longtemps, vous ne les trouverez pas. Il s'agit de propos que j'ai tenu en privé, et pour une amie très proche. Je n'avais aucune raison de lui mentir, ou de jouer la cruche avec elle. J'étais donc tout ce qu'il y a de plus sincère. Les propos que j'ai tenu dans la taverne du complot étaient cathartiques, toutes mes paroles ne le sont pas, et certainement pas ceux que je tiens avec les êtres qui me sont chers. "Et vous oubliez de préciser, d'ailleurs, qu'une autre raison qui me poussait à vouloir récupérer cette taverne était le peu de confiance que je plaçais en Londo et l'intuition que Flavius en était invité. Vous reconnaitrez quand même qu'en matière d'intuitions, je vous bats haut la main..." Elle se fit apparaitre une coupe de vin moelleux, en prit une gorgée, posa son verre sur la rambarde et reprit son discours. "Bien, résumons ces derniers points. Vous me jugez sur de simples propos tenus en taverne, sur un complot qui n'était même pas encore à l'état embryonnaire, propos qui ont joué sur moi comme une catharsis, et tentez de m'incriminer en invoquant des intentions alors même que la preuve a été faite que vous êtes incapable de les deviner. "Reprenons maintenant votre discours initial et passons au point suivant." Elle compulsa ses notes rapidement. "Ah ! Oui... Je devais expliquer pourquoi j'avais, dans la taverne des comploteurs "partagé des informations sur comment pouvoir dissimuler des stocks apotiques dans une coalition cachée dans une autre Galaxie, pour pouvoir échapper au contrôle du Saint Empire". "Comment je l'explique ? Tout simplement. Comme vous le dites, je n'ai fait que donner une information. De la même manière que Londo nous a fourni un plan complet pour préparer l'attaque du Saint Empire. Je vous rappelle également que j'étais contre l'utilisation des armes ADM. Je l'ai toujours été, et n'ai pas changé d'avis. "Si c'est ce que vous souhaitez m'entendre dire, je regrette d'avoir donné ces informations. C'était une mauvaise idée. Plusieurs des membres de ce complot étaient apparemment trop cons pour en comprendre le sens, vu le nombre de fois où j'ai du le leur expliquer. C'est vraiment donner de la confiture à des cochons... "Du reste, je hais la ressource apotique, tout le monde pourra vous le dire. Que ce soit Flavius ou les comploteurs, j'étais bien contente de trouver un moyen de faire disparaitre les stocks. Et je vous le dis tout de suite : si un complot vise à détruire l'intégralité de ces stocks, j'en serai. L'ADM est l'arme des faibles. Elle ne fait pas de différences sur les cibles. C'est une arme de Boucherie Massive, point." Elle allait se rasseoir mais se ravisa, précisant un dernier point. "Ah, et je crains que vous n'ayez point compris la raison de ma ligne de défense. Je ne plaide pas non coupable parce que je n'ai fait que parler, je plaide non coupable parce que les raisons de ma présence au sein même de ce complot étaient biaisées dès le début."
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 19/10/1016 ETU 19:49 |
Score : 4
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C'était un vrai délice que d'écouter la Commandante Olorin. Voilà qui aurait pu la séduire à la place de ces simagrées de regard mauve et de rose blanche ! Quelle cruche !!! Pour séduire, il faut connaître avant les faiblesses de l'autre... Chrysalide dut se faire violence pour ne pas sourire béatement...
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 20/10/1016 ETU 03:20 |
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Score : 6
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Marcius n'en pouvait plus, si à un instant donné il avait fallu faire l'analogie de la colère, il en aurait la parfaite personnification en ce moment, le pseudo sentiment de peur ayant rapidement laissé place à cette colère. Son visage montrait perceptiblement les dents, et non loin de là où était planté le projectile ventouse, à savoir sur son front, se dessinait le plie d'une veine. Infamie ! Marcius se saisit de la balle-ventouse scotchée sur son front d'une main, pour l'arracher d'un coup sec... enfin c'est ce qu'il espérait faire, après quelques tentatives ne lui arrachant que le front, il se décida à mettre les deux mains pour réussir à l'enlever... après plusieurs essaies supplémentaires encore. Maudite ! Une fois le projectile entre ses mains, Marcius tenta de le plier violemment pour le casser. Oui tenta, car encore après plusieurs essaies, il dût se rendre à l'évidence que le matériaux était trop solide pour lui, aussi pauvre soit-il de cette tige de bois. Il jeta alors celui-ci au sol, et donna un coup de pieds au pistolet pour le renvoyer en une glissade vers Olorìn. Reprenez votre outil du malin ! Sacrebleu, vous êtes une honte ! HONTE ! Me manquer de respect de la sorte devrait être impardonnable ! Que l'Empereur en témoigne ! Marcius s'était retourné vers Flavius, qui jusqu'ici avait tout de même tiré un petit sourire de toute la situation, à contrario des Paladins toujours sur le qui-vive. Petit sourire qu'il cacha innocemment en levant le regard et en biais vers le plafond de l'hémicycle quand Marcius se retourna vers lui, feintant d'y chercher quelque chose. Avant de baisser ce regard tout aussi innocement et de prendre la parole. Oui... oui je suis d'accord, ça ne se fait pas Commandante Olorìn, pas bien. Flavius finit tout de même par prendre un air sérieux et se leva. Mais oui, très sincèrement... évitez ce genre de blague à l'avenir, au delà du fait que rien ne nous prouvait qu'il s'agissait d'une fausse arme, vous avez vraiment beaucoup de chance que je me sois montré prévoyant... c'est à dire que j'attende de voir si le projectile était réel. Marcius lança un regard à Flavius, sachant pertinemment que cela signifiait que si il en avait été le cas, celui-ci aurait été mort avant la riposte, chose à laquelle Flavius répondit par un levé d'épaule accompagnée d'une présentation des paumes de ses mains vers le bas signifiant : "Les risques du métier" ou encore "Quoi, tu crois que je suis capable de réagir plus vite qu'une balle ?". Grrmmbllrr... Marcius reprenait son ronchonnement habituel, ayant commencé à se calmer petit à petit, c'est à dire à être maintenant "juste" énervé. Bien, je propose de laisser le Haut Prêtre Marcius reprendre le plaidoyer de l'accusation, maintenant cet incident passé... Flavius retourna s'asseoir, alors que Marcius continuait de bouillir intérieurement en fixant Olorìn. Celui-ci avait cependant repris un calme assez nécessaire pour la suite. Commandante Olorìn, je vous accuserai immédiatement de faire preuve de vil exemple pour essayer de justifier votre argumentation... vainement ! Votre exemple n'a aucun crédit, et pour une raison évidente. Le Haut Prêtre leva encore un regard de dégoût vers Olorìn. Non seulement vous osez jouer de sorcellerie dans cette Sainte Assemblée, mais vous osez aussi tenter de vous appuyer sur celle-ci pour vous justifier ?! Commandante Olorìn, votre exemple n'est que tromperie, vous qui êtes capable de faire apparaître par je ne sais quel association au malin une arme dans votre main, des pilules pour notre Juge, et tout autre chose, tout cela nous prouve que vous avez très bien pu pervertir la réalité, si vous êtes capable de ça, vous êtes aussi capable de changer la réalité de votre arme en fonction de la réponse qui vous est donnée, pour essayer de vilement justifier que je ne pouvais pas prétendre votre intention ! Il détourna son regard insultant. Alors, gardez ce poison qu'est votre raisonnement pour vous, Commandante Olorìn, car je ne vous permettrai pas de démentir le miens sur un simple exemple corrompu par vos moyens ! Son regard revint sur elle. Et je ne vous ferai pas non plus le plaisir de continuer à répondre à votre plaidoyer insistant sur le fait que vous n'avez fait "que" donner des informations, pour essayer de vous justifier sur votre non culpabilité, je vous laisserai vous discréditer vous même par ces dires, alors à présent, oui, passons à la suite ! Marcius avait repris un certain calme encore plus stable que le précédent, cela venait petit à petit... un calme... inquisiteur. Alors maintenant, épargnez nous vos jeux du malin, et répondez réellement à ces accusations au lieu d'essayer de vous en détourner : - Comment expliquez-vous avoir voulu supprimer les preuves de cette taverne vous associant au complot -preuve à l'appuie de votre flotte ayant été envoyée en Secteur V pour cela- alors que si vous étiez réellement innocente dans votre participation, vous n'auriez pas chercher à supprimer ces preuves : seul les coupables essayent de supprimer définitivement des preuves. - Comment expliquez-vous votre infraction apotique ? Expliquez-vous aussi sur le fait, que depuis plus d'un cycle, la Sainte Force vous a proposé un transfert de récupération de ce stock apotique, et que comme pour le premier, vous ne l'avez toujours pas accepté. Marcus se tourna vers Flavius qui tira lui même un regard étonné, alors que Marcius confirma son dernier dire d'un hochement de tête. Flavius venait d'être mis au courant à l'instant de toute évidence. Son regard se leva alors sur Olorìn, un regard beaucoup plus inquisiteur que tous ceux qu'il avait pu apporter durant tous les procès qu'il avait abordé avec une légèreté déconcertante en comparaison de son statut. Oui, ce regard voulait dire qu'il attendait personnellement la réponse au tournant... celui-ci sortit même de sa poche une petite tablette Holographique... laissant supposer qu'il surveillait actuellement en direct les ordres, semblant attendre quelque chose. Marcius quant à lui continuait de parler. Oui, expliquez-vous, et sans exemple de sorcellerie cette fois-ci ! Marcius lança un regard au projectile toujours au sol, ce qui lui apporta un soudain rappel de colère, qu'il dût refréner... oui... à garder quand il parlait seulement. Ce sera tout pour l'instant ! Il lança un dernier regard dédaigneux à Olorìn avant de retourner prêt de Flavius, qui malgré son retour sérieux pour l'occasion se permit de lui chuchoter. J'espère que vous ne m'en voudrez pas pour ma réaction... mais vous savez ce que j'en dis ? Non Empereur, je vous écoute... Flavius tira un petit sourire. Avouez que vous auriez eu un argument de poids à avancer si la défense vous avez réellement tiré dessus ! C'est quand même la classe de se faire tirer dessus pendant un procès... c'est signe de réussite, vous ne pensez pas ? ... Oui bon, je vous l'accorde, ça fait de suite beaucoup moins "réussite" quand le projectile est en plastique ! Grmmbllrrr...
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 20/10/1016 ETU 13:11 |
Score : 4
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Olorìn était toujours assise sur son banc et avait suivi avec délectation l'évolution de la colère du prêtre. Elle avait entendu la réflexion de Chrysalide et un sourire lui était monté aux lèvres. Profitant du discours du prêtre, elle griffonna quelques mots sur un papier. "Je ne suis pas d'accord avec vous... Mais nous aurons sans doute l'occasion d'en discuter. N'est-ce pas ?..." Puis elle plia consciencieusement le papier et le fit voleter doucement jusqu'à son bureau. Et attendit studieusement que le prêtre finisse son discours. "Ouais, j'sais, mon grand, après ça, tu vas pas trop m'aimer. Mais comme tu m'appréciais déjà pas, ça changera pas grand chose, va." Elle se leva. "Meuh non, mon p'tit prêtre, c'est pas du t..." Elle croisa le regard de Chrysalide, celui d'un ou deux jurés et se reprit. "Ah, oui, pardon, le protocole... J'l'oublie tout le temps c'ui-là." Elle toussa dans sa main, se redressa et reprit. "Je disais donc qu'il ne s'agit en aucune manière de sorcellerie, prêtre Kartius. C'est juste que je maitrise des techniques que vous ne connaissez pas. Si nos vaisseaux se baladaient au-dessus d'une peuplade primitive, eux aussi prendrait cela pour de la sorcellerie, alors qu'il ne s'agit que de physique, au fond. Je sais que le clergé n'est pas réputé pour recruter ses membres parmi l'élite, mais avec vous, ils ont fait fort quand même... "Et non, je ne suis pas capable de pervertir la trame de la réalité. Ça m'arrangerait bien des fois, remarque... Il y a des limites à mes pouvoirs voyez-vous. Et ensuite, je ne suis pas une tricheuse. Non, mais. Vous pourriez faire preuve d'un peu de respect envers une Dame avant de la traiter de telle manière." Elle fit une courte pause et son sourire s'élargit. "Mais votre thèse est intéressante. Vous admettez implicitement que je peux changer d'avis et d'attitude en fonction des événements... Comme par exemple... Je sais pas, moi... Intégrer un complot à un moment où cela me semble utile, m'apercevoir que je me suis trompée et donc le quitter tout naturellement quelques jours après." Elle se pencha vers Ekko et lui murmura quelques mots. "Dis, j'ai raté quelque chose ? Il était pas censé œuvrer à mon accusation au lieu de me filer des arguments pour ma défense ?..." Puis elle reprit sa place et se concentra sur Marcius. "Ensuite, je vous le répète, je ne prétends pas être non coupable parce que je n'ai fait que donner des informations. Je suis sûre que tout le monde ici a compris que ce n'est pas ce que je prétendais. A part vous, bien sûr. Alors, faites-vous le tatouer, et qu'on n'en parle plus, d'accord ? "Enfin, je n'essaye pas de me détourner de vos accusations, je ne fais que respecter le désir de la Juge de ne traiter votre pseudo argumentaire initial que point par point. A savoir, et dans l'ordre : 1 - Le fait que j'ai parlé de meurtre, de viol, de destruction, de perfidie et de toute autre infamie (Pfff... N'importe quoi...) 2 - Le fait que vous pensiez que je plaide non-coupable parce que je n'ai fait que discuter 3 - Le fait que j'ai partagé des informations sur la façon de planquer des ressources apotiques 4 - Le fait que j'ai revendiqué avoir trouvé une méthode pour détruire le stock apotique disponible 5 - Le fait que je n'ai pas accepté le premier transfert de mes ressources apotiques vers l'Empereur 6 - Le fait que j'ai voulu détruire toutes les preuves de ce complot (N'importe quoi bis...) 7 - M'expliquer sur le moment et les raisons qui m'ont fait quitter le complot. "Et dans votre réponse précédente, sur le fait que vous prétendiez savoir quelles étaient mes intentions en analysant mes paroles... "Donc, si je résume, sur les..." Elle fit mine de compter sur ses doigts. "...Huit accusations dont vous m'avez gratifié, j'ai répondu à cinq d'entre elles. Vous ne pouvez pas me dire que je me dérobe. Je vous résume mes réponses : 1 - Paroles cathartiques, tenues dans une ambiance donnée, qui m'ont aidé à évacuer ma colère et ma frustration, et qui n'ont pas de réelle portée. 2 - Je ne plaide pas non coupable parce que je n'ai fait que parler, je plaide non coupable parce que les raisons de ma présence au sein même de ce complot étaient biaisées dès le début. (C'est désagréable de devoir s'répéter, j'vous jure) 3 - J'ai partagé ces informations au même titre que Londo nous a fourni un plan complet d'invasion, et j'ai dit que je n'aurais pas du. J'ai dit aussi que je le regrettais. Mea Culpa... 4 - Oui, j'ai trouvé une méthode pour détruire le stock apotique et l'ai appliquée. Et si c'était à refaire, je le referai. J'aime pas l'apotium... Mais c'est plutôt bénéfique pour votre galaxie, non ? 8 - J'ai prouvé que vous ne pouviez pas connaitre mes intentions, que cela vous plaise ou non. Mon compagnon lui-même est incapable de deviner vers qui se dirigera mon vote lors d'une élection, alors c'est un peu prétentieux de votre part de prétendre connaitre mes actes à l'avance. Attention, prêtre Varpius, vous vous dirigez lentement vers le péché d'orgueil..." Elle se tourna d'un coup vers Chrysalide. "Au fait, Madame la Juge, cela serait bien que vous vous prononciez sur mes revendications précédentes concernant les prédictions du prêtre et l'effacement complet de ses allégations. Si vous pouviez les accepter, ce ne serait que Justice..." Ruby se tourna vers les jurés. "Je vous prie de remarquer qu'aucune argumentation concrète et construite n'est venue démentir ces explications... Ah, si. Je suis un suppôt du Malin. A vous de voir si cela tient la route..." Elle se tourna enfin vers le prêtre et lui offrit son plus beau sourire. "Point suivant : le fait que, selon vous, j'ai voulu détruire toutes les preuves du complot. Désolée de vous décevoir, mais tel n'était pas le but. Pouvez-vous produire une citation prouvant vos dires ? Non, vous vous appuyez sur un extrait de conversation et un seul : "Je suis en train de positionner mes vaisseaux pour récupérer la taverne de Londo. Je déteste laisser des traces, et celles-ci ne me plaisent pas. Dans 4 heures maintenant, mes canons et diplomates seront au-dessus de la planète et prêts à recevoir mes ordres. Je compte bien récupérer ce lieu et le vider de toutes ses discussions. De toute façon, pour ce qu'elles contiennent d'intéressant... Mais elle m'incriminent dans leur complot et ça, ça me plait pas." Mais, de la même manière que vous ne pouvez anticiper mes intentions, vous comprenez de travers mes paroles. Je voulais récupérer ce lieu pour y effacer mes traces afin que je ne sois pas associée à un complot que je n'approuvais plus. Me dissociant de cette entreprise, je n'avais aucune raison de vouloir que mon nom y figure encore. "Et, accessoirement, je voulais vérifier si Flavius y était invité, comme le prouve cet autre extrait que vous avez pris soin de ne point produire : "J'avais un autre but également en la récupérant : savoir exactement qui y est invité. Parce que si Londo joue double-jeu, il lui suffit juste d'inviter Flavius et personne ne le saurait." Projet que je n'ai finalement pas mis à exécution : "Mais bon, je me suis rangée à tes arguments. Je laisse la taverne tranquille." Au final, j'ai eu la possibilité de détruire la taverne mais ne l'ai point fait. "A présent, j'ai une question pour vous, Marfius... Attendez une seconde..." Elle fouilla dans ses dossiers, tourna quelques feuillets. "J'comprends pas, ça d'vrait êt' là... Ah. La voilà." Elle releva la tête vers le prêtre et lui sourit. "Pourriez-vous retrouver pour moi dans vos archives cette phrase de ma part : "Là, Flavius m'a laissée sur le cul. J'l'aurais pas cru capab' de faire un truc pareil." Je vous laisse chercher, quand vous l'aurez trouvée, prévenez-moi." Elle se rassit. Puis se releva. "Ah ! Et si vous ne la trouvez pas, prévenez-moi aussi, hein. Ça m'parait logique, mais avec lui..."
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 20/10/1016 ETU 14:04 |
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Chrysalide ne put s'empêcher de lâcher un petit rire... Le billet qu'elle avait déplié et lu l'avait mise en joie. Elle regarda la Commandante Olorin de ses lumineux yeux vert clair. Vous avez eu raison de ne point prendre de défendeur, Commandante, cela aurait ôté bien du sel à votre plaidoirie. Toutefois, gardez en mémoire que vous devez le respect même si c'est difficile à l'Accusation. Le Haut Prêtre se nomme MARCIUS ! Elle se pencha vers le greffier qui n'en pouvait plus... de transcrire, d'effacer, de re-trancrire et de ré-effacer sans cesse. Ses yeux étaient rouges et il commençait à trembler de fatigue. Veuillez effacer non seulement les allégations fantaisistes de l'Accusation sur les devinettes d'intention, mais également les suspicions de sorcellerie. Et faites-vous remplacer ensuite par un collègue parce que vous avez l'air au bout du rouleau, mon vieux ! Puis elle regarda avec calme le Haut Prêtre Marcius. Vos accusations doivent se baser sur des faits et non des intentions ni sur des subterfuges puérils, Haut Prêtre. Si vous connaissiez le fond de ma pensée à l'instant, vous iriez vous cacher bien vite ! Poursuivons !
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 20/10/1016 ETU 14:26 |
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Ekko bougonna quand elle mentionna son incapacité à deviner ses intention à partir de cette histoire de vote. Mais elle avait raison, il s'était trompé. Il regarda sa façon à elle d'humilier le clerc. Il s'était autorisé quelques petits rires, qui lui avaient valus les gros yeux pour sanction de la part de Chrysalide. Mais qu'importe, il prenait plaisir à voir le prête prendre la mouche. Il répondit à sa compagne lorsqu'elle fut assise à la question qu'elle lui avait posée. Non non je pense pas que tu ais raté un épisode, mais je pense que quand l'état dans lequel il est si on pousse encore un peu il va trouver moyen de t'inculper pour le coté provocateur et impie de ton décolleté... Il se perdit dans le fil de ses pensées et du désir qui grandissait en lui. Que je trouve, soit dit en passant très... Elle claqua des doigts et pencha sa tête sur le coté pour le faire revenir. Hum... Ouai. Désolé. Enfin, j'pense qu'il va pas tarder à dire n'importe quoi. Le fait pas péter un boulon trop vite, il est rigolo.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 20/10/1016 ETU 14:39 |
Score : 4
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Ruby adressa un petit sourire complice à son compagnon et se releva, prenant bien soin de lui offrir à nouveau la vue qu'il semblait apprécier. Elle posa ses yeux mauves sur Chrysalide. "Je vous remercie, Madame la Juge, d'accéder à mes requêtes. Je ferai attention au nom de notre bon ami, à l'avenir. Du moins, j'essaierai, c'est promis." Puis elle se tourna vers le prêtre. "J'ai une autre question pour vous, prêtre Marcius..." Elle prononça son nom en détachant bien toutes les syllabes et en coulant un regard discret et espiègle vers Chrysalide. "Avais-je connaissance de l'opération de grande envergure que l'Empereur préparait, et qui visait à démanteler cet ersatz de complot qui se délitait tout seul ? En jugeant d'après les éléments en votre possession, s'entend, pouvais-je être au courant de cette opération d'une quelconque manière ?"
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 20/10/1016 ETU 15:01 |
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Le Gardien fit une grimace quand elle prononça le mot "ersatz". Il va faire un AVC...
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 20/10/1016 ETU 15:12 |
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Marcius était toujours rouge tomate des derniers instants. Il se leva. Merci votre honneur. Le Prêtre baissa le regard sur sa toge qu'il frotta rapidement de ses mains pour en effacer les plies, comme pour patienter, ou alors que pour une fois... il s'était exprimé de manière presque d'un air supportable, et qu'ironiquement, cela lui donnait inconsciemment l'envie de s'en "nettoyer". Il reprit ensuite. C'est ce que j'essayais de faire, mais la défense se joue de divers subterfuge pour tenter de faire croire à tous qu'il n'y a pas de preuve, et je passerai les arguments risibles ne justifiant en rien la tentative de dissimulation de preuve de cette dernière. Marcius marqua une pause, soufflant encore. Car ce que la Commandante Olorìn oublie aussi volontairement de dire, c'est les raisons qui l'ont amené à être "convaincu" de ne rien en faire ! Et voyez comme elles sont "nobles"... Harley Quinn : 10/10/1016 Tu veux mon opinion ? Tu ne devrais pas le faire. Le faire va te désolidariser du groupe, ce qu'il ne faut pas car cela va forcer la taupe à réagir. Si quelqu'un n'est pas stupide et souhaite informer Flavius, il aurait déjà enregistré la taverne et effacer ne sert donc à rien. Marcius évita de montrer sa satisfaction. Oui, voilà ce que vous a convaincu que ne rien en faire, chose que vous étiez prête à faire avec votre présence en Secteur V, avec confirmation de l'ancienne preuve de vos dires sur cette volonté de dissimulation et... de l'interception de cette flotte prouvant que celle-ci était bien présente. Votre flotte a donné l'assaut à la flotte du cdt. Olhorìn, à la coordonnée 8.5.0.1. Une bataille dans l'espace a donc eu lieu. Vos pertes au cours de cette mission : 3 croiseurs impériaux Fregger Notre flotte a estimé les pertes ennemies suivantes : 20 canons orbitaux atomiques 2 000 vaisseaux diplomatiques Kela Je n'ai rien à ajouter sur ce point, vous pourrez jouer autant que vous le voudrez avec les mots, et même continuer de m'insulter, j'apporte des preuves là où vous vous défendez aussi sur vos "intentions" alors que l'on reproche à l'accusation d'en faire de même... alors que pousser plus loin la preuve aurait obligé à laisser le crime se faire pour pouvoir justifier de celui-ci, j'en reviens à mes premiers mots durant ce procès : selon vous, la culpabilité n'aurait pu être prouvé que quand le couteau est déjà planté dans le dos. Marcius tira un regard hautain, enfin, il ne savait faire que ça, alterner entre le hautain, dédaigneux, insultant... Quant au reste, vous avez apporté votre "défense", si je puis la qualifier comme telle, et je ne reviendrai donc pas dessus... mais vous n'avez pas répondu à ma question : - Comment expliquez-vous votre infraction apotique ? car vous l'évoquez pourtant sur votre point 5, à savoir : 5 - Le fait que je n'ai pas accepté le premier transfert de mes ressources apotiques vers l'Empereur, mais vous ne vous justifiez pourtant pas là dessus ! Marcius se tourna vers Chrysalide. Mais votre honneur, j'ai bien plus grave à aussi annoncer. Le Prêtre se retourna d'un bon vers Olorìn. L'accusée est actuellement en pleine infraction apotique ! Celle-ci se refuse toujours à accepter le transfert de récupération Apotique, ne disposant donc pas moins de 1 985 Apotium selon un rapport datant du 18/10/1016 ! Le regard de Marcius était accusateur. Qu'allez-vous répondre à cela ?! Oui, Quoi donc ?! Que quand le transfert vous a été proposé il y a plus d'un cycle, vous avez eu l'envie soudaine de dépenser un peu d'Apotium pour clamer innocement "que vous n'en avez plus assez pour accepter le transfert", ou encore une autre magouille de ce genre là ? Le Haut Prêtre leva le regard. Non, vous êtes malhonnête, en l'instant vous continuez d'être volontairement en infraction sur ce point, et ne faites rien pour en changer ! Comment pourrions nous prendre vos paroles à crédit avec tout cela, oui, comment ?! Marcius marqua une autre pause. Alors, si vous continuez de vous défiler ainsi, l'accusation cessera son plaidoyer, pour que cette mascarade finisse au plus vite, car contrairement à vous, malgré mes grands airs, j'ai toujours répondu à tout ce qui était demandé ! Et votre tentative de provocation de rapporter vos mots d'un lieu où nous n'avons pas accès est vaine... mais si vous insistez, la Sainte Force pourra toujours se charger de venir les récupérer à nouveau, L'Empereur s'est déjà montré fort généreux de restituer ce lieu après en avoir fait copier les archives ! Marcius reprenait son air dédaigneux, mais une petite esquisse de sourire provocateur commençait à se dessiner sur son visage, esquisse qu'au stade prématuré, celui-ci s'y freinant avant, comme toujours. Tiens donc, Commandante Olorìn, étonnant, vous crachez sur moi quand vous me demandez si je suis capable de connaître vos intentions, et maintenant, vous essayez de me faire croire que vous pourriez apporter crédit à une extrapolation de notre part sur le fait que vous étiez au courant ou non de cette opération... Marcius lança un regard en arrière vers Flavius, semblant s'auto-confirmer quelque chose. Son regard revint sur Olorìn. Je vois exactement où vous voulez en venir... mais vous avez de la chance, car quelle que soit toute la véhémence avec laquelle j'ai pu appuyer l'accusation, je n'en reste pas moins qu'un serviteur de la vérité, moi. Il lança un regard un regard sévère à Olorìn, avec ce dernier sous entendu assez fin pour ne pas être une accusation directe, mais juste suffisant pour que Olorìn comprenne l'accusation que Marcius lui lançait... enfin il l'avait toujours fait en soit. Alors, je répondrai à votre question : Non, vous n'aviez aucun moyen d'être au courant du début de cette opération... beaucoup pourront en témoigner que les précautions de l'Empereur étaient telles à cette égard que même ceux y participant n'étaient possiblement pas au courant, c'est pour dire, alors vous, non, certainement pas. Mais je n'appuyais pas la date de votre détachement proche de l'opération pour sous entendre que vous vous êtes "détachée" du complot en cette connaissance, mais pour appuyer que vous y étiez impliqué jusqu'à tardivement... et j'ai déjà fait souligner que vos raisons n'étaient en rien noble, par des citations de vos propos. Marcius se détourna pour aller s'asseoir. Mais maintenant, répondez à nos questions au lieu de les fuir, car vous semblez plus essayer de vous y dérober désespérément en essayant d'imposer les vôtres à la place alors que jusqu'ici, seul moi joue selon les règles, pas vous. Alors allez-y, répondez maintenant. Il s'assit, avec un certain calme, non sans lâcher un petit grognement, tournant son regard vers Ekko.
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