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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981 20/10/1016 ETU 15:22 |
Score : 4
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Harley plongea sa main dans son sachet remplit à moitié et en sortit une pleine main de pop-corn qu'elle s'empressa de mettre dans sa bouche. Elle tendit ensuite son autre main et son sachet en direction d'Ekko, sans quitter des yeux la scène. Ch'est chuper che truc ch'est encore mieux que le chinéma. Chen veux ? Pachque ch'en ai fais pleins pour l'occach et chaut les mancher chinon cha cha che perdre et ch'aime pas le gachpillache. Elle termina sa bouchée avec une bonne dose de soda.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 20/10/1016 ETU 15:59 |
Message édité -
Score : 4
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Il plongea sa main dans le sachet sans pour autant regarder Harley. Ne voulant pas louper le spectacle, il conserva son regard rivé sur le prêtre. Il prit un grosse poignée de pop-corn et se mit à machouiller. Chu d'accord, faut pas gachpiller. Puis cha fait longtemps qu'on avait prévu chette petite chortie toi et moi, depuis le temps chai cru qu'on le ferai chamais che Chiné. Chu prechque nochtalchique. Il lui tendit l'autre main pour faire passer le Soda sans pour autant regarder autre part que devant lui. Pas question d'en perdre une miette.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 20/10/1016 ETU 19:43 |
Score : 3
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Chrysalide commençait à s'impatienter. Commandante Olorin, veuillez répondre à l'accusation au sujet de votre détention de la ressource Apotium, je vous prie ! Elle avait encore deux procès en cours, un qui venait de s'ouvrir et un autre qui n'allait pas tarder à le faire... Elle avait faim, souhaitait passer une bonne nuit... Elle avait envie de rentrer chez elle pour consulter ses messages au cas où Jon aurait essayé de la joindre... Et puis elle avait mal aux pieds et encore plus à son fessier vu le nombre d'heures qu'elle passait assise au Tribunal à les écouter tous pendant des plombes, même si le fauteuil n'était pas trop obsolète...
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 20/10/1016 ETU 23:35 |
Score : 4
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Olorìn, toujours assise, ouvrait des yeux ronds au fur et à mesure du discours du prêtre. Elle finit pas se pencher vers ses deux amis et glissa : "Nan, mais en fait, j'crois qu'il est con, tout simplement..." Puis elle essaya de se reconcentrer sur son adversaire. Le prêtre termina son discours, confirmant qu'il ne sous-entendait nullement qu'Olorìn s'était détachée du complot à cause de l'opération à venir. La jeune femme éclata de rire. "Ah ! Il m'a presque vue arriver sur c'coup-là..." Elle demeura assise, chipa une poignée de pop-corn à Ekko et la mangea tranquillement, se demandant pourquoi tous les regards étaient rivés sur elle. Et pourquoi la salle était à peu près silencieuse, tout d'un coup. "Quoi ? Ch'est à moi, ch'est cha ?" Elle avala d'un trait et plus bas "Nan, mais j'suis pas sûre qu'ce soit la peine de continuer, là... On tire pas sur une ambulance, c'est pas réglo... R'marque, c'est rigolo quand même..." Elle finit par se lever et prit sa plus belle voix. "Bien, Madame la Juge, j'accorde le bénéfice du doute au prêtre Tarfius... Heu Marcius, 'scusez... Ma - Rcius. Donc, je veux bien lui accorder le bénéfice du doute quant au fait qu'il connaisse la signification du mot cathartique..." Ekko lui glissa quelques mots "...Oui, et aussi de celui du mot ersatz, mais il semble ne faire aucun doute qu'il ne connait pas le sens de l'expression point par point." Elle se tourna vers l'intéressé. "Monsieur, le prêtre, point par point veut dire que je prend un des points de votre discours, je le dynamite, le disperse, le ventile, marque une pause afin de vous laisser bredouiller que vous n'allez pas relever mes arguments risibles, avant d'attaquer le point suivant et de le démanteler à son tour. "En conséquence, je ne m'esquive pas et vous aurez la réponse à toutes vos questions. J'en ai déjà résolu six sur huit, je m'en vais en annihiler un septième et rien qu'pour vous embêter, mon cher Marcius, je garde la question du transfert d'apotium pour la fin. Na ! Pour le moment, vous vous contenterez de cette réponse." Elle se tourna vers Chrysalide. "Vous me pardonnerez, Madame la Juge, mais je me vois dans l'obligation de faire une chose qui ne se fait pas d'ordinaire, et qui, je l'espère, ne vous choquera point. Je vais en effet être obligée de m'auto-citer. Mais que voulez-vous ? A personnage vulgaire, méthode vulgaire." Ruby vit les lèvres du prêtre se pincer. Et sourit intérieurement de voir que la pointe avait porté. Elle prit son air le plus innocent en se tournant vers lui. "Et ne le prenez pas mal, surtout. Vulgaire au sens premier du terme, de l'ancien latin vulgus... Je suis sûr que vous ne vous serez point mépris. Citation, donc. Deuxième page des retranscriptions de cette salle, intervention de la commandante Olorìn, 18/10/1016, 20h25. "Je tiens à informer la Cour que je viens de recevoir une nouvelle proposition de transfert pour mon stock d'apotium. Comme le précédent, aucune réponse ne sera faite à celui-ci tant que certains points ne seront pas éclairés. Veuillez noter que cela ne constitue en rien un refus, la proposition restant dans mes archives." "En gros, ça veut dire que ça sert à rien d'attendre une réponse, t'en recevras pas pour le moment. ... Mmmm, quoi ? ... Ah, oui, pardon, mon langage... Mon cher prêtre, concernant votre proposition de transfert et compte tenu des circonstances actuelles, pour le moment, il ne me sied guère d'accéder à votre requête." Puis à voix basse et le sourire aux lèvres, elle ajouta spécialement pour Marcius "Ça veut dire non." Elle enfonça le clou avec un clin d'oeil appuyé. Puis se tourna vers la Cour. "J'attire votre attention, Mesdames et Messieurs, que mon stock d'apotium à ce jour est exactement le même que celui déclaré publiquement le 27/09/1016, à 12h52, dans la salle du Saint Conseil. A l'unité près. Vous pourrez donc en déduire facilement qu'il n'y a aucune utilisation ni aucune production d'apotium dans ma civilisation. Et l'Empereur le sait, bien évidemment." Elle poussa un long soupir et s'adressa à nouveau au prêtre. "Donc, point par point, votre dernière charge... Je n'oublie pas volontairement les raisons qui m'ont poussé à ne pas récupérer cette taverne. Je jugeais simplement qu'elles n'avaient aucun intérêt dans le cas présent. Oui, Harley Quinn m'a ouvert les yeux. A partir du moment où des sauvegardes du lieu avaient sans doute été réalisées, aucun intérêt à les récupérer. J'aurai dû user de mes canons, envoyer des diplomates, j'aurais pu subir des pertes, en causer... Je ne voyais pas trop l'intérêt de causer des dommages pour rien. Vous n'allez pas m'en vouloir pour ça, quand même ? "Et parlons-en de votre assaut !" Elle se tourna vers Chrysalide et son regard se fit plus noir, sa voix plus sourde. "Regardez à quel point vous avez devant vous une dangereuse terroriste, Madame la Juge. Regardez donc quelle était ma puissance méconnue dans cette galaxie. Depuis, mon arrivée, j'ai possédé un maximum de deux planètes, dont une morte. Scandaleux, n'est-ce pas ? Et mes troupes étaient horriblement nombreuses. J'avais... Heu... Ben, en fait la totalité de mes troupes vient d'être déclarée : 20 canons orbitaux atomiques et 2000 Kelas." Elle marqua une pause et reprit son air naturel. "Ah ! Nan. J'avais aussi 10 canons orbitaux atomique et 7 transporteurs sectoriels en secteur 0. Vous vous rendez compte de la menace que je représentais. Il était donc urgent de mettre fin à tout ceci. Vous pouvez demander confirmation du détail de mes flottes, Madame la Juge. L'Empereur Flavius devrait vous le confirmer." Elle tourna la tête vers le prêtre en la secouant d'un air compatissant. "Pfff ! Mon pauvre garçon, va. Vous avez du en baver dans votre jeunesse, hein ?" Elle marqua une pause et son sourire s'élargit. "Mais il y a une chose qui m'intéresse. Permettez que je vous cite ? "Et votre tentative de provocation de rapporter vos mots d'un lieu où nous n'avons pas accès est vaine... mais si vous insistez, la Sainte Force pourra toujours se charger de venir les récupérer à nouveau" Il y a une chose qui est amusante, c'est que ces propos ne proviennent pas de la taverne que vous avez restitué. Et ils peuvent très bien être antérieurs à toute cette mascarade... Ils pourraient provenir, par exemple... De com-x. Avez-vous accès à ceux-ci ?" Ruby laissa le silence s'installer, jouant avec ses doigts. "Merci, prêtre. La parole est d'argent, mais le silence est d'or..." Elle se pencha vers Ekko. "C'est pour ça que j'suis fauchée, en fait..." Puis revenant vers Marcius "Vous admettez donc qu'il y a des données qui vous échappent, auxquelles vous n'avez pas accès, que vous ne pouvez connaitre. Vous êtes donc en train de me juger sur des données tronquées. Pouvez-vous établir la vérité sur des informations incomplètes ? "Nous en venons donc au point que j'ai numéroté 7 un peu plus tôt. Vous avancez que j'ai quitté le complot trois jours avant votre opération, et vous reconnaissez vous-mêmes que je ne pouvais en avoir connaissance. Vous confirmez donc que ce n'est pas la raison qui m'ont fait quitter cette conspiration. En outre, je l'avais déjà quittée bien plus tôt. Mais quand bien même ce ne serait pas le cas, au vu des éléments que vous détenez, vous avez l'impression que ce... "complot" était sur le point de se réaliser ? Tout était fin prêt ? Vous avez sauvé votre galaxie in extremis d'une catastrophe ? Attention, si vous répondez oui, c'est que c'est vous le menteur. Ou c'est que vous êtes un piètre tacticien. Toutes les discussions ne font état que de prémisses, d'ébauche, de vagues idées sans que rien ne soit vraiment mis en place. Ce n'était même pas le début du prologue. Si j'avais quitté ce complot trois jours avant votre opération, on aurait pu dire que j'avais quitté un embryon de projet. "Mais comme je vous l'ai dit, je l'avais quitté bien avant. Et comme vous l'avez reconnu, je n'avais pas connaissance de votre opération. Mais alors, qu'elle qu'elle est la raison de mon départ ? Mmmmm ? La réponse est simple : Flavius... Non, ça sert à rien de vous tourner vers lui, il est même pas au courant. C'est le fait qu'il m'ait blanchie dans les faits qui m'étaient reprochés dans la galaxie précédente, à savoir "collusion avec la famille Joker". J'ai commencé à me poser des questions sur lui dès ce moment et à le voir sous un angle différent. Moins d'une semaine plus tard, je décidais de ne plus prendre part au complot. Pourquoi ce délai ? Parce que ce n'est pas parce qu'il me blanchit moi, que je dois oublier les autres. J'ai donc analysé son attitude des jours suivants avant de décider que ce complot n'était plus d'actualité. Ma participation s'est d'ailleurs arrêtée quelques cycles après cette réhabilitation. Voilà le véritable calendrier, et les véritables raisons qui m'ont fait quitter ce complot." Elle marqua une pause et s'assit sur son banc. "Si vous avez quelque chose à répondre, je vous écoute, ensuite, j'attaquerai le dernier point qui vous tient tant à cœur..."
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 21/10/1016 ETU 01:33 |
Message édité -
Score : 4
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Marcius semblait irrité, enfin, comme toujours quand Olorìn parlait, ou quand il pouvait la voir, ou même quand on parlait simplement d'elle. C'est... ! Ne répondez pas Marcius. Flavius s'était levé, regard neutre, étrangement. Que la défense poursuivre, je laisse la Juge... juger justement de votre refus de répondre dans l'immédiat et précisément au cinquième point, le Haut Prêtre Marcius a parfaitement joué votre jeu en se pliant aux vôtres immédiatement, je ne trouve vraiment pas très poli que de ne pas faire preuve de réciproque. Flavius lança un regard à Marcius. Bon même si je vous l'accorde, sa politesse n'est pas dans la forme... Il reprit, regard toujours neutre, patient. Mais je ne vous dirai qu'une seule chose Commandante Olorìn avant de retourner m'asseoir... c'est que je ne vous laisse pas autorité à juger de qu'est ce qui est un refus, et qu'est ce qui ne l'est pas. Il marqua une autre pause, prenant son temps. En l'état, je considère déjà que vous vous refusez sciemment à la Loi, les délais fixés ne sont pas ceux de l'expiration de l'offre de transfert, mais bien ceux fixaient par la Loi... et ils sont immédiat. Il appuya son regard. Je me montrerai déjà... tolérant sur cela, soit admettons que vous pensiez que les délais fixés étaient ceux de l'expiration de la proposition de transfert, "admettons". Son regard se fit légèrement plus sévère, légèrement, car il passait encore pour un enfant de chœur à côté de Marcius. Mais maintenant, vous êtes mise au courant, et publiquement en plus, alors si la proposition de transfert n'est pas acceptée d'ici un cycle précis à compter de cette déclaration, je considérerai définitivement cela comme une transgression volontaire, rien de plus, rien de moins. Il retourna s'asseoir. Merci, je vous laisse reprendre avec Marcius maintenant, et pardonnez moi votre honneur de mon intervention que je jugeais nécessaire. Il reprit son air désintéressé, alors que Marcius comme à son habitude restait agité intérieurement, mais attendant maintenant la suite de la défense.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 21/10/1016 ETU 13:13 |
Score : 4
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"Non." La voix de Ruby claqua dans le silence qui suivit la déclaration de l'Empereur. Elle était assise sur son banc, entre ses amis et gardait la tête baissée. Elle finit par se lever, une main sur le genou d'Ekko, l'autre sur celui d'Harley, exerça une gère pression sur ceux-ci en guise de caresse et s'approcha de la rambarde. Elle finit par lever la tête et fixa l'Empereur. Toute trace de sourire avait disparu de son visage et nombreux furent ceux qui la virent aussi sérieuse pour la première fois. "Non, Empereur Flavius, je n'accepterai pas cette proposition pour le moment." Tout en parlant, oubliant sa tenue, elle se dirigea vers la porte de leur box, sans quitter l'Empereur du regard. "Et que les choses soient claires : je n'ai jamais cru que les délais étaient ceux de l'expiration de la proposition. Et je n'ai que faire de vos ultimatums..." Arrivée à l'entrée du box, deux gardes armés se mirent devant elle et lui barrèrent la route. Elle les fixa, puis posa tranquillement ses yeux mauves sur Flavius. Ce dernier prit un court instant de réflexion et fit un infime signe de tête aux gardiens. Ils s'écartèrent et Olorìn descendit dans l'hémicycle. "Vous pouvez donc, en toute logique, considérer cet acte comme une transgression volontaire. Tout comme le premier. Ce qui fait de moi une dangereuse récidiviste." Elle avait doucement marché vers le banc de l'accusation, à petits pas. Elle s'arrêta lorsqu'elle n'en fut plus qu'à quelques mètres et se figea devant Flavius. Droite comme un i, elle tendit ses deux bras devant elle, poignets joints. Elle plongea ses étranges yeux mauves au fond de ceux de l'Empereur. "Alors, collez-moi des menottes, couvrez-moi de chaines, mettez-moi à l'amende, emprisonnez-moi, torturez-moi, privez-moi de nourriture et de boisson, exilez-moi, exécutez-moi, taillez-moi en dés et servez-moi à vos cochons mais... Je n'accepterai pas cet ordre de transfert pour le moment." Elle agita lentement ses poignets devant elle. "Allez-y, faites ce qu'il vous plaira, je ne me défendrai pas." Elle garda la pause une seconde ou deux, puis lentement, son bras gauche descendit le long de son corps, les doigts de sa main droite se fermèrent, l'index se dressant vers le plafond, paume vers vers son interlocuteur, demandant une attention accrue. "Sauf que..." Sans quitter son opposant du regard, elle se dirigea à reculons vers le pupitre de Chrysalide. Comme elle s'y attendait, celui-ci était parfaitement rangé, les dossiers empilés, classés, différentes feuilles annotées... Et, placée à part, une feuille isolée, restant bien en vue. Ruby tendit la main gauche vers celle-ci et lança un regard silencieux à la Juge. Celle-ci l'autorisa à se servir d'un petit geste de la tête. Olorìn crut même déceler sur ses traits un léger sourire. Mais elle resta concentrée, récupéra la feuille sur le bureau, l'index toujours levé. Elle revint près de l'Empereur, la feuille en main gauche et la présenta à celui-ci. Il s'agissait de sa mise en accusation. L'index de la Commandante vint pointer le deuxième chef d'accusation : "- Possession illégale d'Apotium". Elle lui laissa bien le temps de lire et de relire la phrase. "Sauf que cela ne dépend plus de vous, Empereur Flavius. Mon sort quand à cette infraction supposée dépend de ce Tribunal, de sa Juge et de ses Jurés. Je me demande même si le fait de me proposer un nouveau transfert alors même que la Cour n'a pas statué sur mon sort n'est pas illégal en soi. Non, vous n'êtes plus maitre de ce qui peut m'arriver suite à ce refus... A moins de fouler aux pieds tous vos principes de Justice, bien entendu." Elle tourna le dos à l'Empereur et rendit sa feuille à la Juge. Au passage, elle lui glissa un simple "Merci, Chrysalide" et repartit à pas vif retrouver son box et ses amis. Ne s'arrêtant pas pour autant de parler. "Je ne sais si l'idée vient de vous d'ajouter ce chef d'inculpation à mon procès, mais si ce n'est pas le cas, vous pourrez toujours remercier le prêtre Marcius pour son excès de zèle..." Elle avait à présent rejoint sa place. "Maintenant, reprenons le cours de ce procès, voulez-vous ?" Elle attendit une seconde, le sourire revenant sur ses traits. Elle s'adressa à Marcius. "Vous allez être heureux, mon ami, il est l'heure de démonter notre cinquième point qui vous préoccupe tant : mon stock d'apotium. "Ce que vous appelez possession illégale d'apotium et transgression volontaire, j'appelle cela de la désobéissance civile. Vous devriez vous y pencher, c'est un concept intéressant. C'est un acte citoyen permettant à un individu lambda, et a fortiori, un commandant, de désobéir à une loi si celle-ci lui parait injuste ou mal appliquée. Et ce, par des moyens non violents. En gros, hein. Le concept est un peu plus subtil et je vous laisse rechercher par vous-même si cela vous intéresse. "Alors, vous n'avez peut-être pas encore connu ça, mais il y a un début à tout et ce n'est pas parce que tous les commandants vous ont cédé leur apotium qu'ils ont eu raison... "Je peux vous faire un peu d'Histoire sur votre Galaxie, si vous le souhaitez." Elle regarda la salle, prit une gorgée dans son verre posé sur le côté et commença. "L'Empereur Flavius a fait une proposition de restriction des conditions de détention d'apotium, ce à quoi je ne peux qu'applaudir des deux mains. Il a ensuite demandé aux membres du Conseil de se prononcer sur l'élimination de ces stocks d'apotium et là, à part Chrysalide qui s'est prononcée contre une telle mesure, ce fut le grand silence." Ruby resta songeuse une seconde et ajouta à voix basse. "Je me demande d'ailleurs si son vote serait identique à la lumière de tout ce qu'elle apprend ces jours-ci... "Quoi qu'il en soit, je refuse de donner mon apotium à un seul commandant, sans savoir ce que cette ressource extrêmement dangereuse va devenir. J'ai développé le Projet Chaos, c'est tout à fait exact. Mais je n'ai qu'une planète. Moins de 2 000 unités d'apotium. Et je n'en produis pas. Avec ce que me coûterait la construction de bâtiments apotiques, la construction de bombardiers adéquats et celle d'une bombe, une seule, je ne suis pas sûre qu'il me resterait assez de ressources pour lancer ladite bombe. Je ne suis même pas sûre que mon stock suffirait à construire le minimum requis. Flavius ne possède pas le projet Chaos, il est vrai. Mais il peut le développer. Il lui suffit de débloquer les fonds pour ceci. Il produit de l'apotium. Il possède largement plus de deux cents planètes. La matière première pour construire des infrastructures apotiques sur bon nombre d'entre elles. Et il lui resterait largement de quoi faire sauter votre galaxie plusieurs fois. Et tout ceci peut-être prêt en... Disons, 72 heures environ." Ruby se tut et laissa un instant de silence afin que la Juge et tous les jurés puissent s'imprégner de ses dernières paroles. "Alors, je vous le demande. De nous deux, qui a la plus grande possibilité de se servir techniquement de l'arme ADM ? Et si vous hésitez encore sur la réponse à donner, je puis vous apporter une autre indication. Depuis que je me suis éveillée à cet Univers, il y a maintenant si longtemps, je me suis toujours élevée contre l'utilisation de l'arme ADM. Même les archives de cet embryon de complot vous le confirment. Flavius, lui, a contrario, a émis l'hypothèse d'une possibilité de s'en servir en arme défensive. Mais à partir de quand une arme dévastatrice devient-elle défensive ? Ce n'est qu'une question de curseur à bouger. Faut-il attendre d'être attaqué ? Ou agir préventivement ?... "Quoi qu'il en soit, vous avez d'un côté un commandant qui ne rejette pas l'idée de se servir de l'arme ADM et qui a des moyens colossaux pour cela. Et en face, une commandante qui s'est toujours refusée à employer une telle arme, même quand elle le pouvait, et qui n'a de toute façon, parmi vous, aucune ressource. Je vous laisse voir où est le danger..." Elle se tourna à nouveau vers Flavius. "Je vous ai dis cependant que ce refus n'était que temporaire et je n'ai point menti. Posez un nouveau vote sur le devenir de cette ressource ou imposez sa destruction. Si la destruction des ressources apotiques est ratifiée, organisez les moyens de détruire ces stocks, je peux même vous y aider, et lorsque tout ceci sera mis en place, lorsque les stocks d'apotium de tous les commandants auront chuté drastiquement, alors, et seulement alors, je pourrai vous confier les miens. En attendant, je le garde. J'ai été trahie tellement de fois et depuis si longtemps que je reste l'une des seules personnes en qui je peux vraiment avoir confiance. Je suis sûre que l'apotium présent entre mes mains restera inutilisé." Elle s'assit en amazone sur la rambarde et souffla un peu. Elle parcourut la salle du regard, s'arrêta un moment sur Chrysalide, passa sur les jurés, puis sur Flavius et ses yeux mauves s'arrêtèrent sur Marcius. "Voilà. Vous vouliez savoir pourquoi je n'avais pas livré mes stocks d'apotium, vous avez votre réponse." Elle se remit debout, croisa les mains dans le dos et embrassa la salle du regard. "D'autres questions ?"
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 21/10/1016 ETU 14:17 |
Score : 4
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Marcius voulait encore répondre, mais Flavius se leva encore, décidément. Commandante Olorìn, je vous croyais assez respectable pour ne pas m'attribuer des propos qui je n'ai jamais tenu, et encore moins des propos contraire à ce que j'ai toujours dis : La seule chose que j'ai toujours affirmé que l'A.D.M était une arme de mort et que nous "gagnerions" ce type de conflit si il devait avoir lieu, mais je n'ai jamais, mais alors jamais mentionné la simple hypothèse de l'utiliser comme arme défensive. Jamais. J'ai même toujours affirmé qu'en cas de conflit A.D.M, nous considérerions avoir déjà perdu par le Mal absolu que cette arme rependrait, et j'ai des convictions religieuses assez forte à ce sujet, la Galaxie pourra en témoigner, pour affirmer que je ne m'en détournerai jamais. Même vos tentatives disant que je pourrai le développer... Salusa ne l'a même pas dans sa piste de recherche, c'est pour dire... Alors vous, vous êtes sûr de ne jamais l'utiliser... et cela tombe bien, car dans ce cas... nous sommes deux. Flavius marqua une pause, regard toujours neutre, ne retournant même pas la sévérité que Olorìn lui adressait, avant de se retourner vers Chrysalide. Votre honneur, l'accusation ne poursuivra plus, la défense n'ayant rien à ajouter sur le fond même du procès, je vous demande l'autorisation d'appeler directement à la délibération du cas de la Commandante Olorìn. Flavius se retourna pour partir, disposant de ce droit, n'étant en sorte qu'un témoin parmi d'autres. Marcius passa près de lui. Empereur... que fais-je si la Juge décide de continuer le procès pour je-ne-sais quelle raison ? Flavius s'arrêta. Continuer pour quoi ? Tous les points ont été exposé et réponse apportées... et même si cela n'était pas le cas, vous vous en sortiriez très bien sans moi... comme toujours. Et puis si cela fini, Olorìn sera contente de pouvoir rejoindre l'autre procès je crois... Flavius reprit sa marche, quelques pas, avant de se retourner vers Marcius, petit sourire. Ça veut dire que vous devriez encore la voir longtemps. Marcius tira une gueule d'enterrement. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'en suis heureux...
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 21/10/1016 ETU 14:59 |
Score : 4
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Chrysalide se leva pour se dégourdir un peu les jambes. Cela faisait longtemps qu'elle suivait les débats le fessier posé sur le coussin affaissé de son fauteuil de Juge, qu'elle n'en pouvait plus, des fourmillements désagréables jusqu'aux pieds. Empereur, il n'est pas encore temps pour les délibérations. Tout d'abord, je voudrais poser deux questions à l'Accusée... La première, lui rappeler que je lui avais demandé d'expliciter son sentiment de colère et elle m'avait demandé d'ajourner ma question me promettant d'y répondre plus tard, mais je ne crois pas qu'elle l'ait fait. Sauf erreur... La seconde... Chrysalide reprit ses notes, les relut quelques secondes avant d'en sortir un feuillet. La seconde, disais-je, concerne l'adjectif "baisée"... non, excusez-moi "biaisée" qu'elle a employée au sujet de son implication première au complot. Commandante Olorin, pourquoi "biaisée" ?
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 21/10/1016 ETU 17:09 |
Score : 3
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Ruby ouvrit de grands yeux ronds. "Quoi ?!!! C'est tout ? Y a pas d'autres questions plus hard ? J'croyais qu'c'était qu'l'échauffement, moi. Qu'les vraies accusations allaient venir. Alors, c'est tout c'que vous avez contre moi ? 'tain, vraiment j'pensais pas qu..." Elle réalisa d'un coup où elle se trouvait, croisa le regard de Chrysalide et se reprit. "Oui, c'est vrai, mon langage. Je voulais simplement dire que j'étais fort marrie de la situation actuelle, m'apprêtant à des attaques autrement plus âpres que celles que j'ai eu à subir jusqu'à maintenant. Tant pis. Il faut ce qu'il faut, n'est-ce pas ?" Elle compulsa ses notes, raya deux trois choses, souligna une phrase, remit tout en ordre et reprit la parole. "En ce qui me concerne, j'ai encore deux ou trois choses à dire avant mon plaidoyer. C'est d'ailleurs au cours de celui-ci que vos questions recevront des réponses, Madame la Juge. Et je puis vous assurer que je ne les avais point oubliées. "Première chose : Marcius !" Elle se tourna vers le prêtre qui, déjà, se raidissait. "Détendez-vous, mon cher, le temps des brimades est passée. Je souhaite juste vous demander de produire devant la Cour le premier message que j'ai envoyé à l'Empereur lorsque celui-ci m'a confié une planète à mon arrivée dans votre galaxie. Juste avant que je ne me rende compte que c'était une planète morte et qu'elle servait de monde-prison. Afin de vous aider à cela, je peux même vous préciser que c'était un com-x daté du... 17/09/1016, à 18h06. Je peux le produire moi-même, mais je ne veux pas que l'on me taxe de falsification. Ce sera tout concernant l'accusation." Olorìn se tourna ensuite vers la Juge et les Jurés. "J'ai ensuite moi aussi des témoignages à demander. Je vous rassure, cela devrait être vite fait. Je demande aux commandants Maël, Joker, Harley Quinn et Zorn'a'Thorn de bien vouloir répondre à quelques simples questions, liées les unes aux autres. "Que vous m'ayez utilisée, cela ne fait de doute pour personne. Comme vous avez utilisé chaque commandant de la galaxie Renaissance. Mais à un seul moment, m'avez-vous mis au courant de vos projets concernant la pluie d'ADM qui a plu sur tous les secteurs ? Ai-je été partie prenante, de mon plein gré, dans vos projets ? Ai-je collaboré à un seul moment et en toute connaissance de cause aux évènements qui ont conduits à la pluie de feu apotique qui s'est déversée en Renaissance ? Et pour finir, n'est-il pas exact qu'une fois vos projets exécutés, la rouquine a tout mis en œuvre pour vous arrêter ? "Ce sont mes seules questions." Elle marqua une petite pause et sourit à Chrysalide. "Et en attendant tout ceci, je vous propose un petit jeu, chère Chrysalide, je sais que vous aimez cela. Imaginons un instant que vous soyez Juge dans un Tribunal et que ce soit à vous qu'incombe le dur choix d'un verdict. Voici l'histoire que vous avez à juger. "Un homme en a tué un autre. Appelons le meurtrier... Neal, par exemple et la victime Paullus. Voici les circonstances de ce crime. Paullus est en collocation avec une jeune femme que tout le monde juge ravissante, charmante, serviable et attentionnée. Disons qu'elle s'appelle Jade. Et Neal est le petit ami de Jade. Pour le moment, Paullus est seul dans l'appartement. Il lit tranquillement, lorsque la porte s'ouvre avec fracas, Jade entre, visiblement terrifiée. Elle a des hématomes sur le visage, la lèvre ouverte et l'arcade sourcilière en sang. Elle referme la porte précipitamment. Paullus se lève, inquiet, lui demande ce qu'il se passe. Jade lui explique que son ami, Neal, est à sa poursuite, qu'il est armé, et dangereux. Paullus se dirige vers la porte, Jade vers le téléphone et tandis qu'elle compose le numéro des urgences pour demander de l'aide, Paullus s'apprête à fermer la porte. Trop tard : Neal pénètre dans l'appartement. Il est effectivement armé et a des traces de griffures sur le visage. Paullus se rue sur lui, une lutte s'engage. Fort heureusement, une patrouille de police passait dans le coin, leur permettant d'intervenir au plus vite. Mais trop tard, hélas, pour sauver Paullus . Dans la lutte, un coup de feu part, il meurt. Neal sera interpellé dans les secondes suivantes. "Voilà l'histoire que vous avez à juger. Votre verdict, Chrysalide, envers Neal ? Coupable ou non coupable ? Circonstances atténuantes, aggravantes ? Quel serait votre choix ?"
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 21/10/1016 ETU 17:52 |
Message édité -
Score : 4
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Le Gardien ne souriait plus. Il s'était fermé comme un bénitier un jour de grand courant. Il semblait impénétrable. Ses mains étaient moites. Il serrait tellement fort les accoudoirs de son siège que ses jointures devinrent blanchâtres, prêtent à céder. Ruby avait mentionner la Rousse... Revenir sur l'épisode de la traque en Renaissance lui fit l'effet d'une douche froide. Une blessure profondément enfouie dans son être qui venait refaire surface et le hanter. Il regarda droit devant lui. Il avait en réalité le regard perdu dans le vide. Pourvu que ça aille vite...
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